Environ 49 projets (projet dont le coût est supérieur à 15MD) ont été déclarés à l’Autorité tunisienne de l’Investissement (TIA). Et ce jusqu’au mois de novembre 2020. L’enveloppe d’investissement global atteint 2008 MD. Et ce selon le bilan des projets d’investissement publié, lundi, par l’autorité.
Ces projets d’investissement dont le nombre est en hausse de 63%. Et ce par rapport à la même période de 2019. Ils permettraient, selon la TIA, de créer 12445 postes d’emploi.
Le montant d’investissement cumulé jusqu’au 30 novembre 2020, a enregistré une légère baisse de 1%. Et ce par rapport à la même période de 2019. Cette baisse s’explique, selon la TIA, par la déclaration, en octobre 2019, d’un projet de cimenterie pour un coût d’investissement conséquent de 650 MD. Abstraction faite de cette opération d’investissement, les investissements enregistrés jusqu’à novembre 2020 aurait enregistré une hausse de 46%.
Les projets d’investissements déclarés à la TIA couvrent des opérations de création et d’extension. Ils sont répartis à raison de 27 projets de création (55%) avec un coût d’investissement de 1179 MD et 5681 postes d’emplois à créer et 22 projets d’extension (45%) avec un coût d’investissement de 829 MD et 6764 postes d’emplois à créer.
Notons que ces projets sont répartis sur les secteurs de l’industrie (29 projets avec un coût de 1011 MD et 9021 emplois à créer), des énergies renouvelables (9 projets à un coût de 471 MD et 70 emplois), des services (8 projets à un coût de 250 MD et 2282 emplois) et du tourisme (3 projets à un coût de 277 MD et 1072 emplois).
Répartition des projets déclarés dans le secteur des industries manufacturières
La répartition des projets opérant dans le secteur de l’industrie manufacturière affiche une part importante du secteur des industries électriques et mécaniques (IME). Et ce avec 37% en termes d’investissement et 57% en termes d’emplois.
Classée parmi les secteurs prioritaires, la production de l’électricité à partir des énergies renouvelables se positionne de plus en plus dans la cartographie de l’investissement. Avec une enveloppe de 471 millions de dinars, le montant de l’investissement dans ce secteur affiche une progression de 37,8%. Et ce par rapport à la même période de 2019.
En effet, la concrétisation de ces projets dans les délais impartis permettrait d’accélérer le plan de transition énergétique de la Tunisie à l’horizon 2030. Elle favoriserait aussi le développement des projets de plus grandes envergures en drainant de nouveaux investissements.
Répartition régionale des projets d’investissement déclarés
Les projets d’investissement déclarés couvrent 17 gouvernorats. La couverture régionale des projets englobe les zones de développement régional avec 20 projets qui y seront implantés. Soit 41% du nombre total avec une enveloppe de 542,508 MD (27 % du total des investissements déclarés). Notons que ces projets permettraient la création de 2824 emplois. Soit 23% du nombre total d’emplois à créer.
Les projets déclarés dans les zones de développement régional couvrent les secteurs de l’industrie avec un investissement de 416,534 MD et le secteur des énergies renouvelables avec une enveloppe de 125,973 MD.
Répartition des projets déclarés selon le régime d’investissement
Sur les 49 projets déclarés, 18 projets opèrent sous le régime totalement exportateur. Et ce avec une enveloppe d’investissement global de 702 MD et 8314 emplois à créer, et 31 projets déclarés sous le régime autre que totalement exportateur avec un coût d’investissement de 1306 MD et 4131 postes d’emplois à créer .
Répartition des projets déclarés selon la structure du capital
Sur les 49 projets en question, 32 projets comportent une participation étrangère pour un coût d’investissement de 1457 MD et généreraient 10005 emplois.
Selon la répartition par pays des participations étrangères, l’Allemagne arrive en première position avec 36% du total des projets à participation étrangère. L’Allemagne est suivie par la France avec 22% du total des investissements à participation étrangère. L’Espagne occupe la troisième position. Ce pays européen accapare 8% des investissements à participation étrangère.