La croissance britannique s’est à nouveau heurtée à un mur en juillet, selon les dernières données de l’ONS. Contrairement aux prévisions, le PIB est resté stable, plombé par la contraction des secteurs industriels et de la construction. Si le secteur des services a légèrement progressé, cette dynamique insuffisante souligne les difficultés persistantes de l’économie britannique.
Sur un an, la croissance reste modérée à 1,2%, en deçà des attentes et du rythme soutenu nécessaire pour rattraper le retard accumulé depuis la crise de 2008. Ce ralentissement intervient alors que le nouveau gouvernement a fixé un objectif ambitieux de croissance de 2,5%, un taux que l’économie britannique n’a plus atteint depuis plus d’une décennie.
Cette situation complexe s’explique par la conjonction de plusieurs facteurs, notamment les séquelles du Brexit, l’inflation persistante et l’incertitude liée au contexte géopolitique. Face à ces défis, le gouvernement de Keir Starmer devra mettre en œuvre des politiques économiques audacieuses pour relancer l’investissement, soutenir les entreprises et améliorer le pouvoir d’achat des ménages.
Il sera également crucial de renforcer la compétitivité de l’économie britannique sur la scène internationale et de favoriser l’innovation dans des secteurs clés. Le succès de ces réformes conditionnera la capacité du Royaume-Uni à retrouver une croissance durable et à améliorer le niveau de vie de ses citoyens.