La Banque Allemande de Développement (KfW) vient de décaisser une enveloppe de 75 millions d’euros (l’équivalent de 250 millions de dinars) pour soutenir les réformes du secteur public en Tunisie.
Cette somme constitue la première tranche du financement du « Programme d’appui aux réformes du secteur public, phase I », dont l’accord a été signé en juillet 2020 avec le Gouvernement tunisien, selon un communiqué publié jeudi par la KfW.
Ce programme vise à accompagner la Tunisie dans la mise en œuvre de réformes, notamment dans l’administration publique, mais aussi dans l’administration fiscale et les entreprises publiques, en vue d’instaurer une administration plus efficace et plus moderne.
Selon la banque allemande, le décaissement de la contribution allemande est lié à la réalisation des réformes dans les domaines de l’administration publique, de l’administration fiscale et des entreprises publiques.
Ce financement permettra aux citoyens d’avoir un accès facile à la télédéclaration et au télé-paiement. Ils peuvent ainsi effectuer, en toute sécurité, leurs opérations fiscales via internet, dans ce contexte de pandémie, a souligné la même source. Cela garantira une source de revenus pour l’Etat.
Le Ministère du Développement de l’Investissement et de la Coopération Internationale et la Banque Allemande de Développement avaient signé, en juillet dernier, un accord de prêt de 150 millions d’euros (l’équivalent de 490 millions de dinars) visant à mettre en place le » Programme d’appui aux réformes du secteur public, phase I « .
Ce financement contribuera à stabiliser le budget de l’Etat tunisien et lui permet d’agir dans la crise causée par le Covid-19.
Cet accord de prêt s’inscrit dans le cadre d’un programme de soutien international pluriannuel, auquel contribue la KfW, l’Agence Française de Développement (AFD), l’Agence Japonaise pour la Coopération Internationale (JICA), la Banque Africaine de Développement et la Banque mondiale.
Agissant pour le compte du gouvernement fédéral allemand, la KfW soutient les réformes, les infrastructures et les systèmes financiers pour une croissance économique socialement équitable dans les pays en voie de développement.