La Banque Centrale de Tunisie (BCT) multiplie les initiatives pour attirer les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE). Lors du récent Forum des Compétences Tunisiennes à l’Étranger, le gouverneur de la BCT, Fethi Zouhair Nouri, a annoncé une série de mesures visant à encourager les investissements de la diaspora.
Un nouveau code des changes pour séduire les investisseurs
Au cœur de cette stratégie, la révision du Code des changes, qui offre désormais aux TRE un cadre juridique plus souple et plus attractif. Les Tunisiens de l’étranger peuvent désormais investir librement dans la plupart des secteurs économiques, bénéficier d’un régime fiscal avantageux et transférer leurs bénéfices sans contraintes.
Un roadshow pour aller à la rencontre des TRE
Pour mieux faire connaître ces nouvelles dispositions, la BCT organisera prochainement un roadshow à l’étranger. L’objectif est d’aller à la rencontre des TRE, de répondre à leurs questions et de les inciter à investir dans leur pays d’origine.
Les TRE, un levier pour la croissance économique
Les transferts de fonds des TRE représentent une part importante de l’économie tunisienne. En encourageant l’investissement direct, la BCT espère non seulement renforcer les réserves de devises mais aussi créer de l’emploi et stimuler la croissance.
Les banques mobilisées
Les banques tunisiennes sont également invitées à jouer un rôle actif dans cette dynamique. Elles devront proposer des produits et services adaptés aux besoins spécifiques des TRE, tels que des comptes en devises, des crédits à l’investissement ou encore des assurances.
Les défis à relever
Si les perspectives sont encourageantes, des défis subsistent. La Tunisie doit notamment améliorer son image de marque à l’étranger et renforcer la confiance des investisseurs. La stabilité politique et économique demeure également un facteur clé pour attirer les capitaux de la diaspora.
En conclusion, la BCT mise sur la diaspora tunisienne pour relancer l’économie du pays. En offrant un cadre juridique plus attractif et en facilitant les démarches administratives, les autorités espèrent convaincre les TRE de devenir de véritables partenaires du développement.