La 21ème réunion des Parties contractantes à la Convention de Barcelone et à ses protocoles (COP21) sera organisée, du 2 au 5 décembre 2019, à Castel dell’Ovo, à Naples (Italie). Plus de deux cents participants et des ministres et hauts responsables des 21 pays méditerranéens et de l’Union européenne (UE), sont attendus à cet évènement, organisé par le Plan d’action pour la Méditerranée du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE/PAM).
Les Parties contractantes examineront l’adoption d’un cadre régional commun pour la gestion intégrée des zones côtières englobant une action de renforcement de la résilience face aux risques climatiques, ainsi qu’un ensemble de mesures régionales relatives aux entreprises vertes et circulaires et aux produits durables.
La Méditerranée abrite jusqu’à 18 % des espèces marines connues dans le monde. Mais, elle affiche l’une des plus fortes concentrations de déchets marins, composés principalement de plastiques avec plus de 100 000 microplastiques par km2 et jusqu’à 64 millions de particules par km2 de déchets flottants.
A cet effet, les délégations officielles examineront des projets de décision relatifs à la biodiversité et aux écosystèmes, tels que l’alignement du Programme d’action stratégique sur la biodiversité en Méditerranée avec le futur cadre de la biodiversité post-2020 et la désignation de quatre nouvelles aires spécialement protégées d’importance méditerranéenne.
Les ministres attendus à la réunion de Naples et le ministre italien de l’environnement et de la protection des terres et de la mer, Sergio Costa et la directrice exécutive adjointe du PNUE, Joyce Msuya, se réuniront mercredi, 4 décembre.
D’autres dignitaires italiens et d’éminents invités des milieux universitaires, de la société civile, du secteur privé et d’organisations intergouvernementales interviendront également au cours du segment ministériel, dans le cadre d’une table ronde de haut niveau sur le thème « la protection de l’environnement marin et des régions côtières de la Méditerranée : changer la donne pour un développement durable ».
Le Secrétariat de la Convention de Barcelone du PNUE/PAM pourrait adopter, à cette occasion des plans régionaux de prévention et de réduction de la pollution d’origine tellurique (LBS), des normes et des directives prévues par les Protocoles et une feuille de route pour la désignation possible de la mer Méditerranée en tant que zone de contrôle des émissions d’oxydes de soufre.
Les résultats de cette COP21, alimenteront la stratégie marine et côtière du PNUE pour la décennie 2020-2030 et marqueront une étape importante dans le processus de gouvernance environnementale en Méditerranée que le PNUE/PAM.
« Le rapport du PNUE/PAM sur l’état de l’environnement et du développement, qui sera examiné par la COP21, met en évidence une pression en augmentation exercée sur le bassin par la croissance démographique, le changement climatique, l’agriculture et la pêche, le tourisme, les industries extractives et les transports ».
Le Plan d’action pour la Méditerranée du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE/PAM) soutient, rappelle-t-on, les efforts déployés par les Parties contractantes pour réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et ses 17 objectifs de développement durable (ODD).