Face à une pénurie de matières premières, une inflation galopante et un déficit budgétaire important, le président Kais Saied a annoncé l’approbation d’un prêt de 500 millions de dollars accordé par la Banque africaine d’import-export. Ce financement, qui intervient dans un contexte de difficultés économiques prolongées, devrait permettre à la Tunisie de stabiliser sa situation financière à court terme.
Toutefois, si ce prêt apporte un soulagement bienvenu, il ne constitue qu’une solution temporaire. Pour assurer une reprise durable, la Tunisie devra mettre en œuvre des réformes structurelles profondes. La réduction de la dépendance aux importations, la diversification de l’économie et la lutte contre la corruption sont autant de défis auxquels le pays devra faire face.
Ce nouvel endettement soulève également des questions sur la soutenabilité de la dette publique tunisienne. Il sera crucial de suivre de près l’utilisation de ces fonds et d’évaluer leur impact sur les finances publiques à moyen et long termes.