Le déficit budgétaire s’est aggravé pour se situer au niveau de 4,5 milliards de dinars, à fin octobre 2022, selon des données publiées vendredi par le ministère des Finances.
En fait, les dépenses budgétaires ont évolué de 13,8% à 35 milliards de dinars, durant les dix premiers mois de 2022, alors que les recettes budgétaires n’ont pas dépassé les 31,5 milliards de dinars (en hausse de 20,5%, par rapport à octobre 2021).
Il importe de noter que les dépenses de rémunération ont atteint 17,4 milliards de dinars, à fin octobre 2022, ce qui représente 49,7% de l’ensemble des dépenses.
De même, les dépenses de subvention ont augmenté de 118%, passant de 2,7 milliards de dinars en octobre 2021, à 6 milliards de dinars en octobre 2022, dont 43% (l’équivalent de 2,6 milliards de dinars) sont alloués à la subvention des hydrocarbures.
Les charges de financement (destinés à rembourser les intérêts de la dette) sont, à leur tour, accrues de près de 12%, à 3,5 milliards de dinars.
En revanche, les dépenses de l’investissement et des opérations financières ont régressé de 10,6%, pour se situer au niveau de 2,9 milliards de dinars, à fin octobre 2022.