Le déficit commercial s’est allégé de 18,4% pour s’établir à un niveau de 8,1 milliards de dinars, à fin mai 2023, contre près de 10 milliards de dinars, durant la même période de l’année 2022, a annoncé l’Institut National de la Statistique, mercredi.
Le taux de couverture a gagné 6,1 points par rapport à la même période de l’année 2022 pour s’établir à 76,2%. La baisse du déficit est expliquée par l’accroissement des exportations à un rythme plus accéléré de 11,3%, pour atteindre près de 26 milliards de dinars, par rapport à la hausse moins importante des importations (de 2,4% à 34 milliards de dinars).
L’augmentation observée au niveau des exportations concerne plusieurs secteurs, notamment les industries mécaniques et électriques (20,8%), la filière des textiles, habillement et cuirs (15%) et les industries agro-alimentaires (8,5%). En revanche les exportations du secteur de l’énergie ont baissé de 32,3% et celles des mines, phosphates et dérivés de 0,3%.
Pour ce qui est de la hausse des importations (+2,4%), elle provient de l’accroissement enregistré au niveau des importations des produits énergétiques (10,6%), des biens d’équipement (6%) et des biens de consommation (4,8%). Tandis que les importations des matières premières et demi-produits ont baissé de -2,4%.
Il importe de noter que le déficit commercial provient principalement du déficit enregistré avec certains pays, tels que la Chine (3,3 milliards de dinars), la Russie (2,4 milliards de dinars), l’Algérie (2,2 milliards de dinars), la Turquie (1,3 milliard de dinars), l’Ukraine (0,6 milliard de dinars), l’Egypte (0,4 milliard de dinars) et la Grèce (0,3 milliard de dinars).
En revanche, le solde de la balance commerciale des biens a enregistré un excédent avec d’autres pays, principalement la France (2,3 milliards de dinars), l’Allemagne (1,4 milliard de dinars), et la Libye (0,9 milliard de dinars).
Toujours selon l’lNS, le déficit de la balance commerciale hors énergie a été réduit à 3,4 milliards de dinars, alors que le déficit de la balance énergétique s’est aggravé à 4,6 milliards de dinars (en hausse de 35%), ce qui représente 58% du déficit total durant les cinq premiers mois de l’année 2022.