Dans un effort pour stabiliser les prix des denrées de première nécessité et soutenir le pouvoir d’achat des citoyens, le ministère du Commerce et du Développement des Exportations a annoncé la mise en place d’un prix maximum à la production pour la vente de poulet vif, fixé à 5,300 millimes par kilogramme. Cette mesure entre en vigueur à partir du vendredi 1er novembre 2024, et s’inscrit dans une stratégie globale visant à contenir les augmentations excessives des prix observées récemment.
Cette décision, précisée dans un communiqué publié ce jeudi, témoigne de la volonté du ministère de protéger les consommateurs tout en veillant à l’équilibre des circuits de distribution. En effet, la fixation de ce plafond tarifaire vise à tempérer les fluctuations du marché, souvent influencées par des facteurs externes, tels que les coûts de production ou les variations de l’offre et de la demande. Dans cette optique, les autorités comptent sur la collaboration de l’ensemble des intervenants du secteur pour garantir un approvisionnement régulier, en quantité suffisante et à un prix abordable pour les consommateurs.
Le ministère appelle également tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement à respecter les règles en vigueur concernant les circuits de distribution. La continuité de l’approvisionnement en poulet vif doit être assurée uniquement par des circuits légaux et organisés, évitant ainsi les pratiques informelles susceptibles de perturber le marché. Le respect de ces circuits organisés permettra de mieux contrôler la qualité des produits, de garantir des prix transparents et de prévenir les hausses non justifiées qui pénalisent les consommateurs.
Enfin, le ministère a averti que toute violation des dispositions de cette nouvelle mesure sera fermement réprimée. Les contrevenants s’exposent à des sanctions judiciaires selon les lois et décrets en vigueur. Cette mise en garde vise à décourager toute tentative de spéculation ou de manipulation des prix qui pourrait nuire à l’objectif de stabilisation des coûts et de protection du pouvoir d’achat des citoyens. Le ministère réaffirme ainsi son engagement à agir pour le bien-être économique de la population, dans le respect des lois qui régissent les pratiques commerciales dans le pays.