Les prix du pétrole ont chuté, à la fin de la semaine dernière, à leur plus bas niveau depuis le début de mois de juillet 2020, dans un marché déprimé par les perspectives de la demande de ce produit selon le ministère de l’Energie, des Mines et de la Transition énergétique.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a reculé, vendredi dernier, de 3,2% à 42,66 dollars par rapport à la clôture de jeudi. De même, le baril américain de West Texas Intermediate (WTI) a perdu 3,8% tombant à 39,77 dollars.
La chute des actions à Wall Sreet a eu une influence sur le marché de pétrole mais le principal problème reside dans la poursuite de l’inquiétude des investisseurs de la lenteur de la reprise de la demande sur le pétrole, ce qui provoque une stagnation des stocks.
La Bourse de New York a enregistré, vendredi, 4 septembre 2020, une deuxième séance de baisse consécutive. D’autre part, l’Irak et le Nigéria n’ont pas respecté l’accord fixant le seuil de la production lors des premiers mois, malgré la promesse qu’ils ont auparvant exprimé de compenser les productions dans les mois à venir; mais le marché pétrolier s’est caractérisé par une abondance au niveau de la production et de l’offre.
Les investisseurs n’ont pas été impressionnés par les bons chiffres du marché américain, représentés par la création de 1,4 million d’emplois et la baisse du taux de chômage à 8,4%, lesquels restent en deçà des réalisations de mois de juillet 2019.
Ils sont tiraillés, depuis plusieurs semaines, entre l’optimisme d’un rebond économique post-crise du Covid-19 et la peur d’une accélération de la propagation de ce virus dans certains pays.