La croissance économique française a connu un léger ralentissement au deuxième trimestre, confirmant les craintes d’un essoufflement de l’activité. Ce ralentissement est principalement dû à une baisse des investissements des entreprises, qui ont été plus prudentes dans leurs dépenses en raison de l’incertitude économique. La consommation des ménages, bien qu’en légère hausse, n’a pas suffi à compenser cette baisse des investissements.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce ralentissement : la hausse des taux d’intérêt, qui rend le crédit plus cher pour les entreprises et les ménages, l’inflation persistante, qui erode le pouvoir d’achat et pèse sur la demande, ainsi que les tensions géopolitiques, qui créent un climat d’incertitude et découragent les investissements.
Il est important de noter que la croissance économique est un phénomène cyclique, marqué par des alternances de périodes d’expansion et de récession. Les données du deuxième trimestre ne doivent donc pas être interprétées de manière isolée, mais replacées dans un contexte plus large.