Un accord sur une série de réformes réalistes et acceptables pourrait être conclu, avec le Fonds Monétaire International (FMI), avant la fin du premier trimestre de 2022, a déclaré, jeudi soir, le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Marouane Abassi.
S’exprimant lors de la 35e édition des journées de l’entreprise qui se tiennent, du 9 au 11 décembre courant à Sousse, placée sous le signe « L’entreprise et la République : Une reconstruction commune », le gouverneur a déclaré que « la Tunisie n’ira pas au club de Paris et va honorer ses engagements extérieurs», évoquant la possibilité de recourir aux droits de tirage spéciaux et aux fonds de financement.
«La BCT et le gouvernement œuvrent, conjointement et quotidiennement afin de présenter un projet tunisien » au FMI, a encore précisé Abassi.
Il a estimé que la Tunisie a fait preuve de beaucoup de résilience, au cours de la dernière période, laquelle a été marquée par de grandes perturbations politiques, faisant remarquer que les autorités tunisiennes ont réussi à couvrir les besoins de financements, durant les onze mois de de 2021, et ce, contrairement aux prévisions des experts.
Le gouvernement entend poursuivre ces efforts, d’autant que les réserves en devises couvrent actuellement 120 jours d’importations, a-t-il insisté, ajoutant qu’il sera question d’envoyer des signaux positifs aux investisseurs afin de relancer la roue de l’économie.
Il a, dans le même contexte, estimé que l’amélioration du dinar tunisien relève de la responsabilité de toutes les parties, appelant, à cet égard, à créer un climat d’investissement favorable et à encourager l’exportation et la consommation des produits locaux.