Le programme national mis en place à cet effet vise à couvrir 30% des besoins nationaux de l’énergie, en faisant appel à des énergies renouvelables, comme l’énergie solaire et éolienne, à l’horizon de 2030. Plusieurs obstacles ont freiné la production de cette énergie en Tunisie. Jusqu’à présent, nous n’avons pu produire que 800 mégawatt, sachant que le programme national prévoit la production de 3.800 mégawatt d’ici à 2030.
Le gouvernement veille à éradiquer ces obstacles durant les 100 premiers jours de sa formation, et à émettre les décrets et décisions nécessaires pour réussir ce projet. L’autoproduction des énergies renouvelables couvre près de 46 projets, dont les délais ont expiré, en raison de la crise sanitaire. Ces délais seront exceptionnellement prorogés pour préserver les licences accordées auxdits projets. Le problème entre le syndicat de la Steg et l’investisseur à Tataouine sera bientôt résolu. Trois projets parmi les 46 précités ont vu le jour, à l’image du projet réalisé à Tataouine, qui a connu pour sa part un certain retard à cause d’un conflit entre le syndicat de la Steg et l’investisseur. L’unité de production de Tataouine sera rattachée à la Steg après la résolution de ce problème, lors des rencontres bilatérales et périodiques organisées par le ministère. On ne s’oriente pas vers la privatisation de la Steg, mais on vise plutôt à garantir plus d’efficacité à ses services.
Nous envisageons de consolider le Partenariat public-privé dans le secteur des ER. La promotion de l’investissement dans le secteur du phosphate est l’une des priorités du ministère, et un projet de taille dans le secteur des engrais chimiques entrera bientôt dans la phase de production dans la zone Mdhila 2, et ce, à l’issue de la fin du sit-in freinant le lancement de ce projet depuis deux ans».