Le géant pétrolier Aramco enregistre un bénéfice net de 25,5 milliards de dollars au deuxième trimestre, c’est presque quatre fois plus qu’à la même période de l’an passé. La hausse de la demande mondiale et le rebond des cours du pétrole ont boosté les revenus des grandes compagnies pétrolières.
Aramco est le dernier groupe en date à publier des revenus en forte amélioration. L’entreprise publique d’Arabie saoudite, premier exportateur de brut au monde, a annoncé dans un communiqué un bénéfice net de 25,5 milliards de dollars (environ 21,7 milliards d’euros), contre 6,6 milliards de dollars (5,6 milliards d’euros) au deuxième trimestre 2020.
Vache à lait du royaume, Aramco a aussi annoncé avoir versé 18,8 milliards de dollars de dividendes à ses actionnaires au deuxième trimestre, près de deux ans après son introduction en grande pompe sur la Bourse de Riyad en décembre 2019.
Des milliards de dollars de bénéfices Ses concurrents, TotalEnergies, BP, Shell, les compagnies américaines ExxonMobil et Chevron ont affiché des milliards de dollars de bénéfices. Les cours du brut ont fortement augmenté depuis un an, ils évoluent désormais autour de 70 dollars le baril, contre entre 30 et 40 dollars au printemps 2020. La soif d’un monde déconfiné pour les carburants et la limitation de l’offre par l’Opep sont deux facteurs qui expliquent cette hausse.
Une incertitude pèse pourtant sur le secteur. La propagation du variant Delta du covid-19 pourrait à nouveau freiner la demande et faire baisser les cours. En effet, de nouveaux confinements pourraient être imposés avec des conséquences directes sur la reprise économique et la consommation du brut. Les yeux des investisseurs sont notamment tournés vers les premiers consommateurs mondiaux, à savoir les États-Unis et la Chine, deux pays où le nombre de cas de contamination augmente.