Un accord visant l’octroi aux Tunisiens résidents en France et en Europe d’un crédit sans intérêts pouvant atteindre 6 mille euros pour leur permettre d’obtenir des billets auprès de Tunisair ou de la CTN (Compagnie Tunisienne de Navigation) a été convenu avec la banque extérieure de Tunisie, (TFB), selon le ministre des Finances Nizar Yaïche.
Dans une déclaration aux médias, en marge de sa visite, lundi, à l’Aéroport International de Tunis-Carthage, le ministre a ajouté que ce crédit devra être remboursé sur 12 mois et vise à faciliter le retour des Tunisiens à l’étranger, dont plusieurs se sont plaints du prix élevé des billets.
Et d’ajouter qu’il a été convenu aussi avec la TFB de permettre à la communauté tunisienne en France et en Europe d’envoyer de l’argent en Tunisie sans payer des frais de transferts.
Ceux qui veulent bénéficier de cet accord et qui peuvent ouvrir des comptes dans cette banque doivent la contacter et peuvent transférer des fonds dans 24 heures tout en obtenant le taux de change à l’avance a-t-il dit.
Yaïche a également, annoncé une nouvelle troisième procédure, qui consiste à modifier le mode de paiement de la taxe de circulation. Auparavant, les Tunisiens résidents à l’étranger doivent payer une année quand la visite en Tunisie dépasse trois mois, désormais ils vont payer un mois seulement à partir du quatrième mois de la visite en Tunisie, selon Yaïche .
Il a rappelé par ailleurs la prolongation de la durée de validité des passeports de 5 à 10 ans pour les personnes âgées de plus de 15 ans, lequel fera l’objet d’un décret gouvernemental en cours d’élaboration.
Il a fait savoir dans ce sens que le gouvernement proposera de nouvelles initiatives législatives au profit des Tunisiens résidents à l’étranger dans ll cadre de la nouvelle loi de finances.
A note que les envois de fonds des migrants dans le monde devraient chuter d’environ 20% en 2020, plombés par la crise économique due à la pandémie de COVID-19 et aux mesures de confinement, selon la Banque mondiale.
La BM explique ce déclin attendu «le plus brusque de l’histoire récente», par un fléchissement des salaires et de l’emploi des travailleurs migrants, souvent particulièrement exposés, aux pertes de revenu et d’emploi en cas de crise économique dans leur pays d’accueil.