La Tunisie veille à accroître le nombre de ses conventions économiques et financières avec d’autres pays pour ainsi dépasser la barre de 55 accords, signés actuellement, hissant le pays au premier rang dans sa région, a-t-on appris mardi auprès du ministère tunisien des Finances.
D’après des chiffres révélés par le ministre tunisien des Finances, Ridha Chalghoum, la Tunisie a signé déjà conclu 23 conventions avec l’Union Européenne, 17 avec les pays islamiques, 8 avec les pays africains et 5 avec les pays asiatiques, ainsi qu’avec d’autres pays comme le Canada et les Etats Unis.
La semaine prochaine, la Tunisie négociera un accord sur l’évasion fiscale avec le Japon.
A titre d’exemple, la Tunisie s’intéresse à l’expérience de la République de Singapour « avec qui elle a signé une convention qui constitue un cadre juridique propice pour préserver les droits en cas d’investissement et éviter la double imposition fiscale », a déclaré M. Chalghoum lors d’une séance parlementaire.
D’après lui, la Tunisie projette d’augmenter le taux de ses ressources propres qui a dépassé 18% à fin mai 2019, ce qui dépassait les prévisions de cette année soit 9,8% comme inclus dans la loi des finances pour 2019.
« Les conventions internationales sur l’échange d’informations ont permis de mobiliser des ressources financières additionnelles et que toutes les transactions effectuées à l’étranger parviendront à la Tunisie à partir du mois de septembre 2021 », a commenté le ministre tunisien des Finances.
Pour ce dernier, la Tunisie « s’est doté de tous les moyens et mécanismes pour lutter contre les problèmes fiscaux, dont évasion fiscale, les crimes de change et la double imposition fiscale (…) beaucoup de dossiers sur l’évasion fiscale vont apparaître au cours de la prochaine étape, cela n’étant pas une menace mais un avertissement pour s’acquitter du devoir mais un avertissement pour s’acquitter du devoir fiscal ».