Les importations des produits pétroliers ont augmenté par rapport à la même période de 53% en valeur, atteignant ainsi 1.078 MD. Il en est de même pour les importations de pétrole brut et de gaz qui ont augmenté respectivement de 150% et 143%.
Le déficit de la balance commerciale énergétique est passé de 658 millions de dinars, à fin février 2021, à 1.065 millions de dinars, à fin février 2022, en augmentation de 62% (en tenant compte de la redevance du gaz algérien), selon le rapport mensuel sur la conjoncture énergétique publié hier par le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines.
Selon ce rapport, la valeur des exportations des produits énergétiques a augmenté 120%, à 815 millions de dinars (MD) en février 2022. Les importations ont, également, enregistré une hausse de 83% pour atteindre 1881 MD. Les importations des produits pétroliers ont augmenté par rapport à la même période de 53% en valeur, atteignant ainsi 1.078 MD. Il en est de même pour les importations de pétrole brut et de gaz qui ont respectivement augmenté de 150% et 143%.
En février 2022, les exportations de pétrole brut ont connu une hausse de 52% en quantité (317 kilotonnes) et de 149% en valeur (603 millions de dinars), par rapport à la même période de l’année écoulée. Pour ce qui est des produits pétroliers, les quantités exportées ont enregistré une baisse de 7%, pour atteindre 87 kilotonnes.
Hausse du déficit du bilan d’énergie primaire de 24%
Le déficit du bilan de l’énergie primaire a augmenté de 24%, à fin février 2022, par rapport à fin février 2021. Cette hausse est due à l’augmentation de la demande d’énergie primaire couplée à une baisse de la production des hydrocarbures. Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, a fortement chuté de 58 % à 50% entre février 2021 et février 2022.
Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 0.8 Mtep, à fin février 2022, enregistrant une baisse de 9%, par rapport à la même période de l’année dernière. Cette baisse est due, principalement, à la diminution de la production nationale de pétrole et de gaz. Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et de gaz qui participent tous les deux à hauteur de 77% de la totalité des ressources d’énergie primaire.
La part de l’électricité renouvelable (production Steg uniquement) reste timide et ne représente que 1% des ressources primaires. S’agissant de la demande d’énergie primaire, elle a augmenté de 4%, à 1,6 Mtep à fin février 2022. La demande de gaz naturel a augmenté de 4% et celle des produits pétroliers de 5%.