En présence de S.E. Ambassadeur d’Italie Fabrizio Saggio le Workshop « La Transition écologique: Sessions techniques et rencontres B to B », mis en place de ICE AGENZIA – Agence Italienne pour le commerce extérieur – Section pour la Promotion des échanges de l’Ambassade d’Italie qui à enregistrée la participation de 24 entreprises italiennes, actives dans les secteurs de la production, transmission et distribution d’énergie et des énergies renouvelables, des équipements et technologies pour le traitement des eaux, de l’automatisation et des infrastructures industrielles. Le séminaire a enregistrée aussi plus de 100 opérateurs locaux qualifiés inscrit aux travaux et rencontres d’affaires B to B.
La Session Séminaire aura lieu le matin du 22 février au Novotel Lac Tunis et verra parmi les participants : Ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie – Direction générale de l’Électricité et de la Transition Énergétique, STEG-Société Tunisienne d’Electricité et du Gaz, ANME – Agénce Nationale pour la Maitrise de l’Energie, SONEDE – Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux, ONAS – Office National de l’assainissement – , pour le financements STB Bank e AICS- Agence Italienne pour la coopération au développement ainsi que témoignages des entreprises tunisiennes tel que TMM e italiennes tel que RINA e ANSALDO. A suivre la session des rencontres d’affaires e la journée suivant un Session de visites des infrastructures et établissement.
La Tunisie fait partie des 197 pays adhérant à l’Accord de Paris sur le climat de 2015, qui prévoit la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le Plan Energie 2030 du Gouvernement tunisien vise à: augmenter de 35% l’énergie issue de sources renouvelables, réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45%, réduire la demande énergétique de 30% et augmenter la sobriété énergétique.
En ce qui concerne les entreprises italiennes participantes, elles proviennent des secteurs suivants :
La chaîne d’approvisionnement italienne en génie électrique et électrotechnique a enregistré un chiffre d’affaires positif en 2022 avec plus de 35 millions d’euros, qui dépassant les niveaux d’avant Covid de 2019 : plus de 69 % (environ 24,4 millions) sont liés aux revenus issus des technologies pour la production, le transport, la distribution d’énergie, les infrastructures et les énergies renouvelables ainsi que les câbles et composants et systèmes pour installations électriques. Les fournisseurs de technologies pour l’automatisation industrielle des usines et des processus de production font également partie de ce secteur, qui a connu une dynamique excellent en 2021 (+20% du chiffre d’affaires vient des exportations) qui s’est fléchi en 2022 en raison de la dynamique économique et politique internationale. Environ 43 % du chiffre d’affaires du secteur provient des exportations, dont plus de 60 % sont destinés aux marchés de l’UE.
Grâce également à l’approbation d’un financement de l’UE de 307,6 millions, la phase opérationnelle du projet d’interconnexion ELMED va bientôt démarrer, la connexion à travers un câble sous-marin de 195 KM de longeur, entre deux centrales de production d’électricité en Italie ( Partanna) et Tunisie (Cap Bon). La connexion aura une capacité de transport de 600 MW, le projet sera terminé d’ici 4 ans et fera de la Tunisie un hub énergétique en Afrique du Nord, grâce à une importante collaboration entre la société tunisienne Steg et l’ italienne Terna. (Source ANIE Fédération Nationale des Entreprises Electrotechniques et Electroniques).
Pour le secteur de l’eau, avec 160 m3 de consommation d’eau potable par habitant, l’Italie est le pays le plus épuisant d’Europe, ainsi que le premier pays au monde pour la consommation d’eau minérale en bouteille (188 litres par habitant et par an). Le taux de dispersion de l’eau en Italie est élevé : 47,9 % de l’eau prélevée est dispersée le long du réseau d’eau (contre 23 % de la moyenne de l’UE) ; environ 60 % des infrastructures ont plus de 30 ans, 25 % ont plus de 50 ans. Mais en Italie, l’équipement technologique et les compétences nationales sont pourtant au premier plan : deux tiers des stations d’épuration ont un niveau technologique avancé, contre 40 % de la moyenne de l’UE. La gestion du cycle de l’eau poursuit des objectifs importants pour assurer une disponibilité adéquate de l’eau pour les citoyens et les activités de production, en particulier dans des secteurs tels que l’agro-industrie, le secteur manufacturier, la chimie, la pharmacie, la cosmétique : préserver l’eau pour l’alimentation et les activités connexes, utiliser d’autres eaux pour l’irrigation dans l’agriculture, pour l’industrie, pour le nettoyage des maisons et des rues. (Source Aqua Italia-Anima et « Livre blanc sur la valeur de l’eau pour l’Italie » – Ambrosetti)
Le macro-secteur des infrastructures, de la construction et de l’ingénierie joue un rôle fondamental en Italie et contribue à environ 20 % du PIB. Les entreprises de construction, d’ingénierie et de technologie des infrastructures représentent une chaîne d’approvisionnement qui, à partir des activités de conception d’un ouvrage, se poursuit avec sa construction en béton, offrant des technologies et des solutions innovantes dans un cadre de large reconnaissance internationale. La présence des entreprises italiennes dans le secteur en Afrique du Nord est traditionnellement liée avant tout au secteur pétrolier et gazier (Source : Rapport OICE)
La Directrice du Bureau de l’Agence de Tunis Francesca Tango a dèclarè « L’augmentation de l’efficacité énergétique et l’augmentation des énergies renouvelables pourraient : contenir les coûts de l’énergie, qui sont également en hausse en raison de la dynamique géopolitique internationale ; améliorer la capacité des infrastructures de production, de transport et de distribution à partir de sources conventionnelles ; mieux intégrer l’énergie issue de sources renouvelables. Tout cela ne peut se faire qu’en plaçant le citoyen et les entreprises au centre du changement, en tant que protagonistes et bénéficiaires du changement, en promouvant l’efficacité énergétique dans tous les secteurs, même les plus énergivores comme la gestion et le traitement de l’eau, comme outil de la protection de l’environnement, de l’air, du sol et du paysage, la sécurité énergétique et pour la réduction des coûts énergétiques des ménages et des entreprises ».