La balance commerciale alimentaire a enregistré au cours du mois de juin de l’année 2022 un déficit de 1559,7 MD contre un déficit de 806,9 MD durant la même période de l’année précédente, soit un taux de couverture de 66,9% en 2022 contre 75,1% en 2021, selon l’Observatoire national de l’Agriculture (ONAGRI).
Le déficit enregistré est essentiellement le résultat de l’accroissement du rythme des importations des céréales (+48,6%), du sucre (+141,0%) et des huiles végétales (+70,1%) et ceci malgré la hausse des exportations de l’huile d’olive (+34,0%), explique l’ONAGRI.
Les prix des produits céréaliers ont enregistré une hausse spectaculaire. Cette hausse est de 90,2% pour le blé dur par rapport à l’année dernière. Les prix des autres produits céréaliers (blé tendre, orge et maïs) ont enregistré une hausse variant entre 44% et 55%, cette hausse est principalement liée aux répercussions de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Les prix à l’exportation ont observé une hausse de 34,1% pour l’huile d’olive, de 12,1% pour les agrumes et de 12% pour les produits de la pêche par rapport à la même période de l’année précédente. Par contre ceux des tomates et des dattes ont baissé respectivement de 5,0% et de 2,5%. Les prix à l’importation du sucre a enregistré une hausse de 47,3% et celui des huiles végétales a augmenté de 59,6%.
La part du déficit de la balance commerciale alimentaire dans le déficit de la balance
commerciale globale, estimé à -11776,1 MD en 2022 contre – 7536,4 MD en 2021, a augmenté de 2,5 points de pourcentage par rapport à la même période de l’année dernière passant de 10,7% à 13,2%.