Le volume du budget de l’Etat pour l’année 2021, s’élève à 52,617 milliards de dinars, soit une augmentation de 1,8%, par rapport aux résultats actualisés pour l’année 2020, selon le projet de Budget de l’Etat pour l’exercice 2021 publié, jeudi, par le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Appui à l’Investissement.
Ce budget prévoit une hausse de 13,9% des recettes fiscales pour atteindre 29,725 milliards de dinars, qui seront réparties entre les impôts directs à raison de 12,805 milliards de dinars (en augmentation de 10%) et les impôts indirects à raison de 16,920 milliards de dinars (en hausse de 16,9%).
Le projet du Budget prévoit, par ailleurs, la mobilisation de recettes non fiscales (compte non tenu du recouvrement du principal des prêts) de l’ordre de 2484 millions de dinars (MD) contre 2807 MD attendus pour 2020. Ces recettes se répartissent comme suit :
- 667 MD au titre des revenus pétroliers et du gaz
- 800 MD au titre des revenus de participations
- 50 MD au titre des revenus des biens confisqués
Le projet du Budget prévoit, en outre la mobilisation de 800 MD au titre des dons extérieurs, contre 1057 MD actualisés pour l’année 2020.
S’agissant des dépenses, le projet du Budget de l’Etat pour l’année 2021, table sur des dépenses de l’ordre de 41, 016 milliards de dinars, en baisse de 6,1% par rapport aux résultats actualisés de l’année 2020.
Les dépenses se répartissent entre les dépenses des salaires, à raison de 20,118 milliards de dinars, soit 16,6% du PIB, contre 19,247 milliards de dinars (17,3% du PIB) actualisés pour 2020 et les dépenses de compensation à raison de 3,401 milliards de dinars (2400 MD pour les produits de base, 401 MD pour les hydrocarbures et l’électricité et 600 MD pour le transport, soit le même montant prévu pour 2020. Ce montant concerne la subvention du transport scolaire et universitaire et du transport à tarification réduite, et du transport gratuit pour les catégories spécifiques).
Sous le chapitre des dépenses, le projet du Budget de l’Etat pour l’année 2021, prévoit également, la mobilisation de 7,148 milliards de dinars, soit 5,9% du PIB, au titre des dépenses de développement. Cette enveloppe concerne les dépenses d’investissement et les dépenses des opérations financières et des interventions destinées au développement.
Les dépenses du service de la dette s’élèvent, quant à elles, à 15,776 milliards de dinars et se répartissent entre le principal de la dette (11,501 milliards de dinars) et les intérêts ou les dépenses de financement (4, 275 milliards de dinars).