La capitale tunisienne abritera vendredi les chefs des institutions d’énergie atomiques de 14 pays arabes pour y discuter d’une stratégie arabe commune dans le domaine de l’énergie atomique pour les usages pacifiques couvrant la période 2020-2030, a annoncé jeudi l’Organisation arabe de l’énergie atomique.
L’Organisation, dont le siège est à Tunis, a fait savoir que les travaux de sa 31e Conférence générale se tiendraient vendredi à Tunis sous la présidence du directeur général de l’autorité, Salim Hamdi, en présence de tous les États membres, à l’exception de la Syrie, dont l’adhésion à la Ligue arabe et ses organes affiliés, fut suspendue depuis plusieurs années.
D’après la même source, les participants à cette conférence discuteraient d’une proposition relative à la mise en place du réseau arabe de surveillance des radiations et d’alerte rapide, ainsi que les horizons d’une coopération interarabe avec les pays développés en matière de technologies atomiques pacifiques.
Les pays arabes s’emploient, actuellement, à développer leurs capacités en matière d’énergie nucléaire à des fins pacifiques, telles que celles usées pour le dessalement, le traitement des eaux usées et les utilisations médicales.
A noter dans ce sens que les Émirats Arabes Unis ont commencé à utiliser l’énergie atomique pour produire de l’électricité, tandis que l’Égypte et la Jordanie prévoient d’introduire cette technologie dans les prochaines années, tandis que le projet tunisien d’utilisation de l’énergie atomique pacifique piétine encore à trouver ses repères depuis 2011 sachant que son lancement est prévu pour 2020.
Il convient de rappeler que l’Organisation arabe de l’énergie atomique, fondée en 1982, est une organisation scientifique arabe spécialisée opérant au sein de la Ligue des États arabes et s’intéressant à la science nucléaire et à ses applications dans des secteurs pacifique. Elle cherche à développer des travaux scientifiques arabes communs et à se tenir au courant des progrès scientifiques et techniques mondiaux dans le domaine de l’utilisation de l’énergie atomique dans le monde à des fins pacifiques.