L’Union européenne considère, ce mercredi, qu' »un large consensus » parmi les différentes forces politiques est « essentiel » pour la réussite d’un processus qui préserve les acquis démocratiques en Tunisie.
Ce consensus est, également, « nécessaire » pour toutes les réformes politiques et économiques importantes qu’entreprendra la Tunisie. « La légitimité et la durabilité de ces réformes en dépendra », souligne le Haut représentant au nom de l’Union européenne dans une déclaration sur le référendum constitutionnel en Tunisie.
L’Union européenne, qui déclare avoir pris note des résultats préliminaires du référendum constitutionnel, tenu, en Tunisie le 25 juillet, et marqué, selon elle, par « une faible participation », souligne que la préparation et les modalités de déroulement des élections législatives, annoncées pour décembre, devront ainsi être l’occasion de favoriser « un véritable échange » dans le cadre d' »un dialogue national inclusif ».
Et d’ajouter que « ce dialogue constituera une condition importante pour fixer un cadre législatif assurant la légitimité et la représentativité du futur Parlement. »
« L’élection du parlement formera la pierre angulaire du retour du pays à un fonctionnement régulier des institutions, dans le plein respect des principes démocratiques, en particulier la séparation des pouvoirs, la consolidation de l’Etat de droit, le pluralisme ainsi que le respect des droits humains et des libertés fondamentales », lit-on dans la même déclaration publiée sur le site du Conseil européen.
L’Union européenne continuera à suivre de près les développements et restera aux côtés du peuple tunisien et « à l’écoute de ses besoins en ce moment crucial » pour le pays.
Elle réaffirme sa disponibilité et sa volonté à « apporter son soutien politique » pour mener à bien une transition démocratique.
L’Union européenne continuera également de soutenir le peuple tunisien pour répondre aux défis socio-économiques et financiers majeurs auxquels la Tunisie est confrontée, qui ont été aggravés par l’impact de l’agression russe contre l’Ukraine sur la sécurité alimentaire et énergétique, et qui nécessitent des réformes structurelles urgentes, selon le texte de la déclaration.