Les résultats semestriels de l’UIB sont contrastés. Bien que le produit net bancaire ait progressé de 4,3% par rapport à la même période l’année précédente, le bénéfice net a chuté de 42%. Cette baisse significative s’explique principalement par un accord fiscal exceptionnel de 20,7 MDT, qui a pesé lourdement sur les résultats.
Par ailleurs, la hausse du coût du risque, des frais de personnel et des charges générales d’exploitation a également contribué à la dégradation du résultat net. Ces éléments, couplés à une provision de 1,2 MDT sur les fonds gérés par SICAR, ont réduit la marge de manœuvre de la banque.
Il est important de noter que malgré ces difficultés, le résultat d’exploitation est resté relativement stable, témoignant d’une certaine résilience de l’activité. Cependant, la pression sur les marges et l’incertitude liée au contexte économique pourraient constituer des défis pour les prochains trimestres.