« La poursuite d’une telle situation est de nature à porter préjudice à l’image de la Tunisie auprès des instituons financières internationales et à compromettre les intentions d’investissement ».
L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) a appelé, hier, les trois présidences, les députés et la classe politique à faire preuve de sagesse en privilégiant
le dialogue afin de faire face à la crise politique et sanitaire actuelle que traverse le pays.
« Cette crise sera lourde de conséquences », a prévenu le patronat dans un communiqué. L’Utica a souligné que la poursuite d’une telle situation est de nature à porter préjudice à l’image de la Tunisie auprès des instituons financières internationales et à compromettre les intentions d’investissement. Pour faire face à cette crise, insiste la même source, il est impératif d’engager les réformes structurelles nécessaires à la relance de l’économie tunisienne et d’instaurer un climat favorable à l’investissement, loin des « tensions et des intérêts restreints ».
Il demeure urgent aussi d’obtenir au plus vite les vaccins anti-coronavirus et de lancer la campagne de vaccination, souligne encore le patronat, ajoutant que cela va permettre d’assurer une reprise économique post-Covid-19.
Depuis deux semaines, la Tunisie est confrontée à une crise politique aiguë suite au refus du président de la République, Kaïs Saïed, la prestation de serment de nouveaux ministres désignés par Hichem Mechichi, Chef du gouvernement, et ayant obtenu la confiance du Parlement. Certains de ces ministres seraient impliqués dans des affaires de corruption, d’où le refus de Kaïs Saïed d’accueillir ces ministres pour prêter serment.