Mauvaises notes, refus d’apprendre, peur de l’école… l’échec scolaire n’est pas une fatalité, surtout lorsqu’il touche des enfants a priori sans problème de santé ou neurologique. Mais le dialogue et la distanciation en général manque, parents, école, nous sommes tous dans le réactif, le jugement et la punition.
Comprendre l’échec scolaire
Il vient de plusieurs facteurs. Une trop grande pression des parents ou au contraire pas assez d’accompagnement, une fratrie qui réussit bien, donc l’enfant se sent en compétition, des problèmes de sommeil qui vont entraîner des difficultés de concentration, et donc de mémorisation et de compréhension. Très vite, l’enfant perd confiance en ses capacités, il est anxieux et donc a des difficultés de concentration !
Dédramatiser pour ne pas provoquer l’exclusion
La peur de la punition, engendre une véritable terreur chez l’enfant. Et la société ne lui fait pas de cadeau en termes de représailles, de sanctions. Nous même en temps que parents, nous manquant de psychologie, de distanciation pour essayer de comprendre les causes intrinsèques. Pour nous, on se fait des films, on se nourrit de ces clichés, mais aussi d’une certaine forme d’échec (on est des parents défaillants, on a pas su éduquer notre gosse, on est pas à la hauteur) et on se on dit que cela ne peut être qu’un manque d’intelligence, de pratique, de la paresse !
Nous ne mesurons pas parfois le poids de nos mots, et à l’école les sanctions et les humiliations subies, concourent à mettre l’enfant en échec. Du temps de nos parents, on se rappelle tous, du bonnet d’âne que l’on faisait porter à l’enfant défaillant au niveau apprentissage, ou des fameux coups de baguette sur les doigts réunis, ou encore le fait de pincer l’enfant sur l’oreille et de le trainer au coin.
Casser les mythes du mauvais élève
Il n’y a pas de mauvaises élèves mais des élèves qui apprennent à un rythme différent, mais la société et le système éducatif, n’attendent pas, il faut faire vite, apprendre n’importe comment, passer les classes.
Casser la spirale infernale de la stigmatisation
Depuis quelques années, les structures spécialisées en psychopathologie de l’enfant voient arriver de plus en plus d’élèves brillants qui ne peuvent plus se rendre à l’école tant la pression subie est trop importante. Le stress est le premier facteur de difficultés scolaires, de troubles anxieux et de dépression. Et donc d’échec scolaire, d’auto exclusion de l’enfant qui pourra alors engendrer des réactions d’évitement du système.
Isolez la cause du décrochage
Il a souvent été démontré chez nos enfants et ados, que des problèmes de concentration pouvaient entraîner des difficultés de mémorisation. Je l’ai vécu avec un de mes ados, qui avait honte de dire à sa maitresse, qu’il ne comprenait pas ou qu’il n’avait pas entendu ou eu le temps de prendre les notes. Et ces problématiques, chers parents, vous allez les rencontrer dés la sixième où le rythme est totalement différent et où les profs ne prennent plus le temps pour votre enfant comme avant. On avait qu’un maitre ou une maitresse, maintenant votre enfant doit s’adapter au niveau système du secondaire.
Quand la perte d’estime s’installe
C’est surtout la confiance en soi qui est ébranlée chez votre enfant et cela va nourrir la peur de rater. S’ensuivra l’anxiété et une perte de moyens préjudiciables à l’apprentissage.
Votre enfant quand il aura le courage de se confier à vous dira «
Je n’arrive pas à me concentrer …
Dès que je suis devant ma feuille d’examen, je ne sais plus rien …
J’ai peur de rater …
Les autres sont contre moi… quand je ne réponds pas bien, ils se moquent de moi…
Du coup je réponds plus, je finis par me taire devant le professeur…
La Sophrologie à la rescousse
D’abord on va travailler sur la gestion des peurs et des tensions. Une fois débarrassé de cela on va travailler sur le calme pour pérenniser les acquis d’un meilleur être, il faut que l’enfant puisse canaliser ses angoisses. Cette prise de conscience lui permet d’améliorer sa confiance en lui, sa mémorisation et la durée de sa concentration.
Apprendre à mieux gérer ses émotions
Il est primordial qu’il apprenne à mieux contrôler l’émotion et la sophrologie avec un travail de préparation mentale, pourra l’aider à se préparer pour, un contrôle, un examen, de gérer son anxiété, sa timidité et de mobiliser son énergie pour la réussite. Le développement de son intuition favorisera en plus sa créativité.
La Sophrologie est bienveillante, écologique et à l’écoute de votre enfant. Elle peut également être appliquée au parent adulte s’il se sent dépassé, car parfois, le parent transférer son désarroi sur l’enfant et le total réprimande, n’est réellement pas la façon de bien opérer avec un enfant qui est déjà stresse en perte de confiance, voire traumatisé par la peur de la punition. Tout cela est très violent pour lui autant que pour le parent qui à chaque fois qu’il est convoqué par le proviseur ou le prof principal, se sent aussi en « faute » comme s’était un parent indigne
Stop les parents vous n’êtes ni dans la psychologie ou dans la démagogie !
Chacun son boulot, vous devez faire accompagner votre enfant par un spécialiste et s’il le faut, aussi par un tuteur qui sera plus pédagogue que vous. Si vous punissez votre enfant à cause de l’école, sachez que vous allez encore plus le renforcer dans son évitement scolaire et donc dans son échec !
Retrouvez les conseils de Fériel Berraies Thérapeute
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