Le stress au travail est le « premier risque psychosocial » dans le monde, mais les patrons continuent à n’en faire pas grand cas. Le profit, la concurrence, une crise économique et financière mondiale, font que ces paramètres ne sont pas dans les priorités du moment.
Pourtant les dommages collatéraux sont considérables et si l’on s’y penchait réellement, on constaterait que engage un vrai coût sanitaire et social pour nos communautés.
En France par exemple, les coûts de ce dernier est évalué entre 800 et 1600 millions d’euros, selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Selon l’INRS, plus de 20% des salariés européens déclarent souffrir de stress au travail. Ce phénomène fait aujourd’hui partie des risques majeurs qui peuvent mettre en péril le bon fonctionnement d’une structure.
Le stress en Entreprise se traduit par le décalage entre les ressources d’un salarié et ce qui lui est demandé. Ce décalage peut causer une angoisse, une baisse de vitalité, une démotivation qui sont souvent sources d’absentéisme ou d’une baisse de la qualité du travail. En Tunisie, nous ne disposons pas de chiffres exacts faute d’études faites en ce sens. Sur les conséquences psychosociales notamment, mais faut-il le rappeler que le stress au travail n’est pas sans conséquence sur les économies des pays en général.
A titre d’exemple, le stress a coute à l’industrie américaine près de 200 milliards de dollars par an à cause de l’absentéisme, des pertes de productivité, des indemnités de l’assurance santé et des frais médicaux directs.
Depuis la révolution, le monde de l’Entreprise en Tunisie a aussi connu pas mal de déboires intramuros. La Tunisie se distingue d’ailleurs mondialement par le désengagement de ses travailleurs, avec un taux de 54 % (Etude GALLUP sur l’engagement des salariés réalisée en 2011/2012). Il est regrettable cependant, qu’aucune mesure officielle n’ait été prise ni pour étudier les causes ou apporter des solutions, ni même pour déterminer l’impact de ce phénomène, fortement lié au stress, en termes de pertes financières pour la Tunisie !
Cela fait quelques années que la thérapeute chercheur et activiste Feriel Berraies, s’en engagé sur le terrain complexe « de la souffrance au travail » depuis deux ans, elle anime des ateliers à la demande de nombreuses écoles spécialisées ( ex IFFE Tunisei) pour initier managers et collaborateurs à la gestion et prise en charge de toutes les problématiques que l’on rencontre au sein de l’entreprise ( ex harcèlement au travail, harcèlement moral et sexuel, maltraitance, « frigo », problèmes de team spirit, de leadership, burnout, désengagement, manque de productivité et motivations (le panel des problématiques est encore très large)
La thérapeute nous a d’ailleurs confié que durant ses ateliers Sophrologie et Entreprise en Tunisie ces dernières années dans différents endroits comme ( Espace El Fouq Carnoy, Hôtel Corail pour l’IIFE à Tunis puis au Golden Tulip Taj Sultan à Hammamet Sud ou encore au Sousse Palace) elle avait constaté suite à des échanges avec des cadres et des DRH, que la question du bien-être au travail n’existait et pire encore, certaines problématiques plus graves ne trouvaient aucune écoute ( dépression au travail, maltraitance, harcèlement) Ce qui est fort consternant !
Pourtant l’absentéisme et le désengagement coûtent extrêmement cher aux Entreprises en général et aux tunisiennes en particulier.
Prévention secondaire une nécessité
Parmi les programmes de prévention secondaire possibles pour la Tunisie, une pratique de la relaxation en entreprise, mais aussi de boosting de la vitalité et des capacités pour les salariés mais aussi les Managers, seraient opportunes.
Des ateliers de développement personnel où l’on apprendrait à évacuer stress, à mieux gérer sa vitalité, sa concentration et sa relation à l’autre. Avec des thèmes variés allant du team building à des relations pacifiques ou la résolution des conflits entre collaborateurs, par exemple.
Tout cela afin de ne garder justement que « le bon stress » celui qui motive et donne l’envie de se dépasser et de bien faire les choses.Si déjà il y avait un début de prise de conscience, tout cela serait déjà un premier pas vers une meilleure performance et productivité au sein de l’Entreprise. Ne pensez pas à ce que ça va couter mais ce que l’on va économiser !!! Mais il s’agit avant tout de réorganiser les méthodes de travail car les thérapies brèves ne suffisent pas à elles seules, elles seraient à défaut « l’arbre qui cache la forêt » !
Pour Fériel Berraies, il est temps de réviser la mentalité managériale en mettant plus de social et RSE dans les modes de fonctionnement. Car le capital à tout prix freine les compétences humaines et crée divers sortes de pathologie « Le stress et c’est médicalement prouvé, engendre beaucoup de conséquences psychosociales et mêmes des troubles musculo squelettiques, dérivant vers des maladies plus graves » ajoute telle.
Et si l’on reste dans le déni trop longtemps des pathologies peuvent venir se greffer (diabète, tension, avc, cancers, maladies de la peau, dépression, burnout) pouvant déboucher à des actes extrêmes (suicide ou violences exercées sur les collaborateurs).
« Quand le salarié va mieux, l’entreprise aussi »
La qualité de vie en Entreprise, doit devenir une « culture d’Entreprise » à semer, non seulement pour garantir l’efficience économique, mais aussi à l’harmonie et la paix sociale entre les collaborateurs.
Qui peut programmer la Sophrologie en Entreprise ?
Sous l’impulsion du CEO ou du DRH, du CE ou du comité d’hygiène et de sécurité (équivalent de la médecine du travail) des séances avec un sophrologue peuvent être proposées aux salariés sur leurs temps de pause ou en fin de journée. Car au fur et à mesure de la complexité du monde du travail, de plus en plus de cadres prennent conscience de la nécessité à travailler en harmonie et leurs managers aussi. Avec la sophrologie, le stress est évacué, seule reste l’adrénaline qui devient alors levier d’action. Remettre la positivité au sein même du travail permet d’accroître la motivation et donc la performance.
La Sophrologie accompagne aussi les MANAGERS et les CEO
La plupart du temps ? on axe la Sophrologie sur le bien être des collaborateurs, on s’attend à ce que le Manager ou le DRH soit open à ces nouvelles techniques en vue de garantir la qualité de vie au travail des collaborateurs. Mais qu’en est-il pour lui ?
Car être au Sommet implique aussi beaucoup de contraintes
Face aux pressions, qu’il vit lui-même au quotidien pour faire tourner la boite et rester dans rentabilité dans un contexte économique des plus incertains, le manager fait face à beaucoup de challenges. Il doit prendre parfois des décisions difficiles qui le rendent impopulaire.
Il doit gérer ses émotions, sa culpabilité, accepter d’endosser malgré lui le mauvais rôle face à des plans de restructuration, du changement, des fusions etc. Il doit licencier, brimer et on attend de lui d’être un leader et infaillible. Il doit faire du chiffre à tout prix et en Tunisie la crise économique et sociale rend la tâche encore plus complexe.
Le manager face à la solitude du leadership
Ici outre le stress et la gestion des émotions et ce que cela implique sur sa santé mentale et physique, le Manager est souvent confrontée dans une surenchère professionnelle, il travaille tellement qu’il ne fait plus la frontière entre vie privée et pro. Il peut à son tour « craquer » car on attend trop de lui et il doit être pourtant toujours au taquet. Ici dans ce contexte précis, la Sophrologie va lui apprendre à prendre de la distance, à se recentrer. Mais aussi à se concentrer sur ses objectifs, pour ne pas s’éparpiller et rester la figure d’autorité que lui demande l’Entreprise. Des Protocoles sur la vitalité, la confiance, le développement des compétences en leadership peuvent lui être proposés en Sophrologie.
Comment fonctionne la Sophrologie en Entreprise concrètement
C’est une technique psycho-corporelle, axée sur la respiration, la détente musculaire et la suggestion mentale. Une discipline qui permet d’aider les collaborateurs à faire face à tout type de changement, en leur redonnant confiance et en les projetant positivement dans l’avenir.
Apprendre à gérer ses émotions quand on est un leader en Entreprise
Est crucial, et parfois cela n’est pas inné, les diplômes ne vous l’apprennent pas !!!
Le boulot d’un manager est ni plus ni moins de rapprocher les collaborateurs pour les emmener vers l’Excellence. Et c’est un boulot énorme. Il doit savoir, prendre des décisions, gérer des crises, faire accepter le changement, lâcher prise, gérer des conflits, gérez ses émotions, motiver l’équipe, coacher, amener la confiance en soi. Aider à la cohésion en équipe, la coopération, prendre la parole en public la liste est encore longue…
Fériel Animera en Tunisie, son dernier atelier de la saison pour le compte de l’IIFE à qui elle a promis une exclusivité les premiers temps, cela aura lieu au SOUSSE PALACE les 30 et 31 aout avant de rentrer en France.
Elle reviendra en Février pour travailler cette fois ci en intramuros en interentreprise en association avec l’IIFE pour une grande multinationale française basée sur le grand Tunis !
Retrouver les conseils de Feriel Berraies : www.feriel-berraies-therapeute.com