Microsoft a fait état mardi d’un chiffre d’affaires trimestriel inférieur aux attentes, du fait du ralentissement des ventes d’ordinateurs PC, de la solidité du dollar américain et de dépenses publicitaires revues à la baisse.
Ces résultats ne sont toutefois pas considérés comme catastrophiques, au cours d’une période durant laquelle les investisseurs craignent d’importants creux du fait de la flambée de l’inflation et de dépenses revues à la baisse, aussi bien chez les consommateurs que les entreprises.
Le titre du groupe était stable dans les échanges d’après-clôture à Wall Street, où il a perdu près de 25% de sa valeur depuis le début de l’année.
Sur la période avril-juin, la plateforme d’informatique dématérialisée (« cloud ») Azure a enregistré une croissance de 40%. Les analystes anticipaient une hausse médiane de 43,1%, selon Visible Alpha.
La division « cloud » dans son ensemble a réalisé un chiffre d’affaires trimestriel de 20,9 milliards de dollars, en hausse de 20%, battant le consensus qui ressortait à 19,1 milliards de dollars selon des données Refinitiv.
Microsoft a été affecté par la solidité du dollar américain, alors qu’environ la moitié de son chiffre d’affaires est réalisé hors des Etats-Unis. Cela a contraint l’entreprise à revoir à la baisse, le mois dernier, ses prévisions de bénéfice et de chiffre d’affaires pour le trimestre.
Les taux de change ont eu un impact de près de 600 millions de dollars sur le chiffre d’affaires du groupe. Le ralentissement des dépenses publicitaires a pesé sur LinkedIn et d’autres activités à hauteur de plus de 100 millions de dollars.
Microsoft a publié un chiffre d’affaires trimestriel global de 51,87 milliards de dollars, contre 46,15 milliards de dollars un an plus tôt, alors que le consensus ressortait à 52,44 milliards selon des données IBES de Refinitiv.
Le bénéfice net du groupe s’est établi à 16,74 milliards de dollars, soit 2,23 dollars par action, contre 2,17 dollars par action un an plus tôt.