Année difficile pour le Groupe Emirates, dont le bénéfice baisse de 69%

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Le bénéfice du Groupe Emirates, tel qu’il ressort du rapport annuel 2018-2019, publié récemment, s’inscrit à 2,3 milliards AED (631 millions USD) pour l’exercice clos le 31 mars 2019, en retrait de 44% par rapport à l’année précédente. Le chiffre d’affaires du Groupe ressort à 109,3 milliards AED (29,8 milliards USD), en progression de 7% par rapport à l’exercice précédent. La trésorerie du Groupe s’établit à 22,2 milliards AED (6 milliards USD), en recul de 13%, du fait principalement d’investissements importants soutenant l’activité, et notamment d’acquisitions significatives, et du paiement du dividende de l’année dernière pour un montant de 2 milliards AED (545 millions USD).

Le bénéfice réalisé a permis au Groupe de déclarer le versement d’un dividende de 500 millions AED (136 millions USD) au profit de la société Investment Corporation of Dubai au titre de l’exercice 2018-2019.

Son Altesse le Cheikh Ahmed bin Saeed Al Maktoum, Président-Directeur général d’Emirates Airline et du Groupe, a déclaré : « 2018-19 a été une année difficile, et nos performances n’ont pas été à la hauteur de nos espérances. La hausse des cours du pétrole et le raffermissement du dollar ont pesé sur nos résultats, alors même que la concurrence s’intensifiait sur nos principaux marchés. Il semble que l’on assiste à une inversion de la tendance de la demande mondiale de fret aérien, qui était en légère augmentation l’année dernière, tandis que la demande de voyages a faibli, en particulier dans notre région, ce qui affecte à la fois dnata et Emirates.

Chaque cycle économique est différent, et nous continuons de déployer notre énergie et notre intelligence pour relever les défis et saisir les opportunités. Notre objectif a toujours été de bâtir une entreprise rentable, durable et responsable basée à Dubaï, et ces principes continuent de guider nos décisions et nos investissements. En 2018-2019, Emirates et dnata ont réalisé leur 31ème exercice bénéficiaire consécutif, enregistré une croissance dans tous leurs secteurs d’activités, et continué d’investir dans les initiatives et les infrastructures garantes de notre réussite future. »

En 2018-2019, le Groupe a collectivement investi 14,6 milliards AED (3,9 milliards USD) dans l’achat de nouveaux appareils et équipements, l’acquisition de sociétés, la construction d’installations modernes, les technologies les plus récentes et les initiatives en faveur du personnel. Les dépenses d’investissement ont ainsi considérablement augmenté par rapport au montant de l’année dernière (9,0 milliards AED ou 2,5 milliards USD).

En février, Emirates a annoncé la commande de 40 A330-900 et de 30 A350-900 pour une valeur catalogue de 21,4 milliards USD à livrer respectivement à partir de 2021 et 2024. La compagnie recevra en outre 14 livraisons d’A380 entre 2019 et fin 2021, portant le nombre total de ses commandes d’A380 à 123 appareils.

Les principaux investissements de dnata sur la période ont été : l’acquisition de Q Catering et de Snap Fresh en Australie, et de 121 Inflight Catering aux États-Unis, le rachat des actions de Dubai Express, Freightworks LLC, et une prise de participation majoritaire de 51 % dans Bolloré Logistics LLC, UAE, la construction d’infrastructures de manutention de fret et de produits pharmaceutiques en Belgique, aux États-Unis, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Australie, à Singapour et au Pakistan, le rachat du tour opérateur allemand Tropo et l’acquisition d’une participation majoritaire dans BD4travel, fournisseur de solutions informatiques dédiées au secteur du voyage et utilisant l’intelligence artificielle.

L’effectif total des 120 filiales qui compose le Groupe a augmenté de 2% à 105 286 salariés de 160 nationalités différentes, du fait principalement des nouvelles acquisitions de dnata et de son expansion internationale.

SA Cheikh Ahmed a ajouté : « En 2018-2019, nous avons conservé notre stricte maîtrise des coûts tout en développant nos activités et en augmentant notre chiffre d’affaires. En ralentissant les recrutements des postes non opérationnels, en renouvelant nos technologies et en réorganisant notre façon de travailler, nous avons gagné en productivité, tout en maitrisant les couts salariaux. »

SA Cheikh Ahmed a conclu : « S’il est difficile de faire des prévisions pour cette année, Emirates et dnata sont bien positionnés pour faire face aux environnements délicats et pour s’imposer face à la concurrence sur le marché mondial. Nous devons sans cesse monter en gamme, et c’est pourquoi nous investissons dans nos collaborateurs, les technologies et les infrastructures pour maintenir notre avantage concurrentiel. En tant qu’entreprise responsable, nous investissons en outre pour soutenir les communautés, préserver l’environnement et faire éclore les talents et les innovations qui propulseront notre secteur d’activité dans le monde de demain. »

Les capacités totales d’Emirates en termes de transport de passagers et de fret ont franchi la barre des 63 milliards, à 63,3 tonnes-kilomètres offertes (TKO) à la clôture de l’exercice 2018-2019, confortant sa position de compagnie aérienne internationale la plus importante au monde. La compagnie a augmenté modérément ses capacités au cours de l’exercice par rapport à 2017-2018 de 3%, avec pour priorité l’amélioration de la recette unitaire.

La compagnie aérienne Emirates a pris livraison de 13 nouveaux appareils durant l’exercice, à savoir sept A380 et six Boeing 777-300ER, dont le dernier 777-300ER en commande. La prochaine livraison de 777 est prévue pour 2020, quand Emirates recevra son premier 777X.

En 2018-2019, Emirates a retiré du service 11 appareils plus anciens, portant l’ensemble de la flotte à 270 aéronefs au 31 mars 2019. Ce rajeunissement portant sur 24 appareils est à nouveau l’un des plus importants entrepris sur un exercice. La moyenne d’âge de la flotte d’Emirates demeure jeune avec 6,1 années.

Ces investissements renforcent la stratégie d’Emirates qui consiste à exploiter une flotte jeune et à honorer la promesse de sa signature, Fly Better, les appareils modernes étant à la fois plus performants pour la protection de l’environnement, nos opérations et le service délivré aux clients.

Au cours de l’exercice, Emirates a inauguré trois nouvelles destinations pour les passagers : London Stansted (Royaume-Uni), Santiago (Chili) et Edimbourg (Écosse), et rouvert la liaison avec Sabiha Gokcen (Turquie). La compagnie a également augmenté ses liaisons vers 14 destinations existantes et ses capacités vers six destinations, proposant à ses clients davantage de choix horaires et de correspondances.

Au-delà de la croissance organique de son réseau, Emirates a développé sa connectivité mondiale et son offre commerciale grâce à la signature de nouveaux accords de partage de code avec Jetstar Pacific et China Southern Airlines. La compagnie a en outre renforcé son partenariat commercial stratégique avec South African Airways.
Le partenariat Emirates-flydubai a continué de s’étendre ; les clients d’Emirates ont désormais accès à 67 nouvelles destinations desservies par flydubai, avec des connexions optimisées grâce a 11 vols flydubai opérés depuis le Terminal 3 d’Emirates. Le partenariat a aussi permis à Emirates Skywards de devenir le programme de fidélité commun d’Emirates et de flydubai.

Malgré une vive concurrence sur ses principaux marchés, Emirates est parvenue à accroître son chiffre d’affaires de 6%, à 97,9 milliards AED (26,7 milliards USD). Le raffermissement relatif du dollar américain face aux devises d’un grand nombre de marchés clés d’Emirates a eu un impact défavorable de 572 millions AED (156 millions USD) sur le résultat net de la compagnie, contrastant fortement avec l’effet change favorable de 661 millions AED (180 millions USD) observé l’année dernière.

Les charges d’exploitation totales ont augmenté de 8% par rapport à l’exercice 2017-2018. Le prix moyen du kérosène a encore augmenté de 22% sur l’exercice, après une hausse de 15% l’année dernière. Avec l’augmentation de 3% des capacités, la facture de kérosène de la compagnie s’est alourdie considérablement de 25% par rapport à l’exercice précédent, à 30,8 milliards AED (8,4 milliards USD). C’est la facture de carburant la plus élevée que la compagnie n’ait jamais acquittée. Le carburant représente désormais 32% des charges d’exploitation, contre 28% en 2017-2018, et il demeure le premier poste de coûts de la compagnie.

Dans un contexte de prix du kérosène élevé, un environnement fortement concurrentiel et d’un impact change défavorable, la compagnie enregistre un bénéfice de 871 millions AED (237 millions USD), en retrait de 69% par rapport à l’exercice précédent, et une marge bénéficiaire de 0,9%.

La croissance globale du trafic passager s’est maintenue, Emirates ayant transporté 58,6 millions de passagers (en hausse de 0,2%). Compte tenu de l’accroissement de 4% de la capacité offerte, la compagnie atteint un coefficient d’occupation moyen de 76,8%. La légère diminution de ce coefficient par rapport au chiffre de 77,5% enregistré l’année dernière reflète l’impact du ralentissement des économies régionales sur la demande de voyages, et une vive concurrence sur de nombreux marchés.

Grâce aux augmentations tarifaires et une évolution favorable du mix des classes de voyages, le prix moyen par passager-kilomètre transporté (PKT) ressort en hausse de plus de 3% à 26,2 fils (7,1 US cents), avec un impact toutefois en partie amoindri par le raffermissement de l’USD face à la plupart des devises.

Pour financer le développement de sa flotte, Emirates a levé au cours de l’exercice un montant de 14,2 milliards AED (3,9 milliards USD), associant prêts à terme, crédit-bail et leasing.

Tirant parti de la profondeur accrue du marché des financements structurés japonais, les six livraisons de 777-300ER ont été toutes financées par des contrats JOLCO (Japanese Operating Lease with a Call Option) de location avec option d’achat, qui ont permis de lever plus de 1 milliard USD. Depuis 2014, Emirates a levé plus de 28 milliards AED (7,6 milliards USD) sur le marché des financements structurés japonais.

Une obligation Sukuk de 600 millions USD émise en mars 2018 a financé l’acquisition de deux A380, tandis que les cinq A380 restants ont été payés en associant location opérationnelle, crédit-bail éligible à la garantie de l’Agence de crédit à l’exportation (Export Credit Agency ou ECA) et contrats de location financière conclus auprès d’investisseurs institutionnels et d’établissements bancaires de Corée, d’Allemagne, du Royaume-Uni et du Moyen-Orient.

Ces opérations démontrent la capacité d’Emirates à faire appel à des financements divers grâce à son accès aux liquidités internationales, témoignant de la bonne santé financière du Groupe et de la confiance des investisseurs dans le modèle économique de la compagnie.

Les avoirs de trésorerie d’Emirates s’établissaient, à la clôture de l’exercice, à 17 milliards AED (4,6 milliards USD), soit un niveau confortable.

Le chiffre d’affaires réalisé dans les six régions d’Emirates reste réparti de manière équilibrée, aucune d’entre elles ne représentant plus de 30% du chiffre d’affaires total. L’Europe apporte la plus forte contribution au chiffre d’affaires, avec 28,3 milliards AED (7,7 milliards USD), en hausse de 6% par rapport à l’exercice 2017-18. L’Asie de l’Est et l’Océanie suivent de près, avec 26,6 milliards AED (7,2 milliards USD), en progression de 5%. La région Amériques enregistre une croissance du chiffre d’affaires de 8%, à 14,5 milliards AED (3,9 milliards USD). Le chiffre d’affaires de l’Afrique a augmenté de 9% à 10,2 milliards AED (2,8 milliards USD), tandis que celui des pays du Golfe et du Moyen-Orient a reculé de 3% à 8,3 milliards AED (2,3 milliards USD). Enfin, celui de la région Asie de l’Ouest/Océan Indien s’inscrit en hausse de 6% à 8,1 milliards AED (2,2 milliards USD).

Tout au long de l’exercice, Emirates a introduit des améliorations dans son offre de produits et de services à bord, au sol et en ligne.

Il convient notamment de citer : l’achèvement du programme de rénovation de l’intégralité de la flotte de Boeing 777-200LR, dotée de nouveaux sièges en Classe Affaires et de cabines entièrement rajeunies en Classe Économique, le lancement d’Emirates Vintage Collection, collection de grands crus d’Emirates de plus de 15 ans d’âge, et l’introduction de nouveaux produits de luxe en Première Classe et Classe Affaires, fruits d’une collaboration avec des marques comme Bowers & Wilkins, Bulgari et BYREDO.

Au sol, Emirates a créé un nouveau service permettant à ses clients d’enregistrer leurs bagages depuis leur résidence, leur hôtel ou leur bureau, et de les faire transporter avant leur départ, a doté l’aéroport du Caire d’un salon dédié et rajeuni les salons existants de New York et Rome, et a démarré une série de tests pilotes en vue de la mise en place du premier itinéraire biométrique à l’aéroport de Dubaï, tirant parti des dernières technologies de reconnaissance biométrique pour faciliter les formalités d’enregistrement, de douane et d’embarquement.

Sur Internet, Emirates est devenue la première compagnie à proposer une modélisation des sièges en 3D grâce aux technologies de réalité virtuelle en ligne, pour que les clients puissent visualiser les cabines et choisir leur siège. La compagnie a par ailleurs enrichi son application mobile d’une nouvelle fonctionnalité permettant aux passagers de préparer à l’avance une sélection personnelle parmi une offre riche de plusieurs milliers de films, musiques et autres divertissements qu’il leur suffira de synchroniser depuis leur mobile vers l’écran de leur siège une fois installés à bord.

Emirates SkyCargo réalise à nouveau un bon exercice sur un marché très concurrentiel et marqué par un fléchissement de la demande, générant 14% du chiffre d’affaires total de la compagnie dans le transport.

Sur un marché du fret aérien qui pâtit de pressions persistantes sur les prix et d’un ralentissement de la demande, la division Cargo d’Emirates a publié un chiffre d’affaires de 13,1 milliards AED (3,6 milliards USD), en hausse de 5% par rapport à l’exercice précédent, tandis que les volumes transportés ont progressé légèrement (1%) pour atteindre 2,7 millions de tonnes.

Pour la deuxième année de suite, le rendement du fret mesuré en tonnes-kilomètres (FTKM) a augmenté de 3%, soulignant la capacité d’Emirates SkyCargo à conserver et étoffer sa clientèle malgré la hausse du prix du carburant et un fléchissement de la demande sur de nombreux marchés.

La flotte totale d’avions-cargos Emirates SkyCargo se compose de 12 Boeing 777F. Outre les capacités de fret offertes à travers sa flotte Passagers, Emirates SkyCargo a ouvert une nouvelle liaison Cargo vers Bogota (Colombie) et rouvert ses services de fret vers Erbil (Iraq).

Emirates SkyCargo a continué de développer des produits innovants, taillés sur mesure pour les principaux segments du marché. En avril, la société a lancé Emirates AOG, un nouveau produit de fret aérien conçu pour transporter rapidement les pièces détachées d’aéronefs à travers le globe. En août, a suivi le lancement d’Emirates Pets et d’Emirates Pets Plus, deux produits de transport aériens nouveaux et complets pour garantir la sécurité et le confort des animaux de compagnie, grâce à des services comme le contrôle vétérinaire, la vérification des documents de voyage, le transport porte-à-porte et la réservation des vols retour pour les animaux de compagnie.

La division Hôtellerie d’Emirates a enregistré un chiffre d’affaires de 669 millions AED (182 millions USD), en retrait de 10% par rapport à l’exercice précédent, dans le contexte d’une nouvelle intensification de la concurrence aux Émirats arabes unis affectant le tarif moyen et les taux d’occupation des chambres.

L’exercice 2018-19 s’est distingué comme le plus rentable de l’histoire de dnata, avec un bénéfice de 1,4 milliard AED (394 millions USD). Ce chiffre tient compte d’une plus-value de cession exceptionnelle sur la vente à Amex Travel Business Group des 22 % que dnata détenait dans la société de gestion des déplacements professionnels Hogg Robinson Group (HRG). Sans cette opération exceptionnelle, le bénéfice de dnata aurait reculé de 15% par rapport à la même période de l’an dernier.

Le chiffre d’affaires total de dnata a progressé de 10% pour s’établir à 14,4 milliards AED (3,9 milliards USD), grâce à la croissance ininterrompue des activités de ses quatre divisions, aussi bien interne (fidélisation des clients et signature de nouveaux contrats) qu’externe (nouvelles acquisitions). L’activité internationale de dnata représente désormais 70% de son chiffre d’affaires.

Posant ainsi les jalons de sa croissance future, dnata a investi tout au long de l’exercice presque 1,1 milliard AED (314 millions USD) en acquisitions, dans de nouveaux équipements et installations, dans les technologies de pointe ainsi que dans le développement de ses collaborateurs.

Les charges d’exploitation de dnata pour l’exercice 2018-19 ont augmenté de 11%, à 13,1 milliards AED (3,6 milliards USD), en ligne avec la croissance interne de tous ses segments d’activité et l’intégration des sociétés récemment rachetées, principalement dans le domaine de la restauration et des activités aéroportuaires à l’international.

La trésorerie de dnata a atteint 5,1 milliards AED (1,4 milliard USD) et enregistre ainsi une augmentation de 4%. Les flux de trésorerie issus de l’exploitation ont représenté 1,4 milliard AED (386 millions USD) au cours de l’exercice 2018-19, ce qui confère à la société une solide assise pour financer ses investissements.

Le chiffre d’affaires des activités de dnata dans les aéroports des Émirats arabes unis, services aéroportuaires et manutention de fret inclus, a progressé de 2% pour atteindre 3,2 milliards AED (878 millions USD).

Le nombre d’avions pris en charge par dnata aux Émirats arabes unis est resté stable, à 211 000 appareils, ce qui s’explique par les conditions d’activité difficiles dans la région pour de nombreuses compagnies aériennes clientes. L’activité de manutention de marchandises a subi un léger repli de 1%, pour s’établir à 727 000 tonnes, en raison d’une diminution de la demande sur l’ensemble du marché du fret.

En 2018-19, dnata a consolidé sa position dans le segment du transit de fret aérien en montant au capital de Dubai Express – Freightworks LLC, dont il devient l’unique actionnaire, et en acquérant une participation majoritaire de 51 % dans Bolloré Logistics LLC, UAE, une société présente dans 106 pays du monde.

dnata a également acquis une participation majoritaire dans la société DUBZ, issue de l’incubateur dubaïote Intelak, qui propose des services de livraison de bagages aux passagers qui arrivent à Dubaï, ainsi que des prestations d’enregistrement des bagages et d’obtention de cartes d’embarquement au départ de Dubaï.

La société a continué d’investir dans la technologie pour améliorer le fonctionnement de ses activités et la satisfaction de ses clients. Signalons parmi ses opérations les plus notables le lancement d’un tout nouveau système de gestion des ressources qui prend en charge l’intelligence artificielle, les véhicules autonomes ou l’analyse avancée des données pour optimiser la gestion du personnel dans les deux aéroports de Dubaï, DXB et DWC, ainsi que le nouvel outil one cargo, destiné dans un premier temps aux compagnies de handling, qui automatise entièrement le processus de réservations et de services et garantit une fluidité totale des opérations dans les zones de déchargement des marchandises, avec un même engagement au service du client de la part des sociétés de transit de fret et de dnata.

Le chiffre d’affaires de la division Aéroports internationaux de dnata a progressé de 5%, à 4 milliards AED (1,1 milliard USD), soutenu par la hausse des volumes d’activité, par l’ouverture de nouvelles implantations et par la signature de nouveaux contrats. Ces activités concentrent toujours la plus forte contribution au chiffre d’affaires de dnata. Le nombre d’appareils pris en charge par cette division a fortement augmenté (+9%), pour atteindre 488 000, tandis que le pôle Fret voyait ses volumes de marchandises manutentionnées croître de 1%, à 2,4 millions de tonnes.

Au cours de l’année, dnata a remporté plus de 100 nouveaux contrats sur des marchés clés, parmi lesquels les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et l’Italie, parallèlement à une fidélisation remarquable de sa clientèle.

Les capacités de dnata dans le fret ont sensiblement augmenté en 2018-19. La société s’est implantée en Belgique avec un nouveau centre de traitement des marchandises d’une surface de 14 000 m² située à l’aéroport de Bruxelles. Elle a également mis en place des solutions de gestion du fret sur mesure dans de nouvelles installations à Dallas, à Londres Heathrow, à Adélaïde et à Karachi, tandis qu’elle rénovait ses équipements existants de Singapour et d’Amsterdam. Pour répondre à la croissance de la demande, dnata a investi dans le développement de ses activités à Gatwick et à Manchester. Elle a également inauguré de nouveaux centres de fret dans les aéroports d’Islamabad et Multan, où se trouve ainsi le tout premier système automatisé de stockage et d’enlèvement des marchandises du Pakistan.

dnata a également investi dans son offre fret de produits pharmaceutiques, une spécialité dans laquelle son offre a atteint une dimension sans équivalent au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Australie et à Singapour. Sa capacité à proposer des services de fret pharmaceutique sûrs et fiables partout dans le monde lui a valu d’obtenir le label CIEV Pharma de l’Association internationale du Transport aérien (IATA) à Dubaï et à Toronto, ainsi que la certification GPD (Bonnes Pratiques de Distribution) à Londres et à Zurich.

En Italie, dnata a porté à 70 % sa participation au capital de la société milanaise de services aéroportuaires Airport Handling SpA. En outre, la société a de nouveau remporté la licence de manutention au sol et de prise en charge du fret pour l’aéroport de Zurich, valable jusqu’en 2025 et qui lui permet d’assurer la continuité du service à ses clients. En Amérique du Nord, dnata s’est implantée dans les services aéroportuaires et la manutention de fret à Los Angeles, tout en commençant ses activités de services aux passagers à l’aéroport JFK de New York.

Les activités de restauration de dnata ont contribué au chiffre d’affaires total à hauteur de 2,6 milliards AED (717 millions USD), ce qui représente une progression significative de 23%. Le nombre de repas servis à bord a atteint plus de 70 millions, soit une augmentation de 27%.

Ces résultats reflètent notamment l’impact de deux acquisitions majeures, celle des filiales de restauration de Qantas Q Catering et Snap Fresh en Australie, et celle de la société 121 Inflight Catering aux États-Unis, ainsi que le renforcement et développement de nouveaux partenariats aux Émirats arabes unis, en Roumanie, en République tchèque ou en Italie.

Au cours de l’année, dnata a inauguré des équipements de restauration ultramodernes qui s’étendent sur 2 000 m² à Canberra, capables de produire plus de 60 000 repas par mois. En Amérique du Nord, la société s’est implantée à New York, à Nashville et à Orlando en rachetant 121 Inflight Catering. Au premier trimestre du nouvel exercice, elle commencera ses activités dans des bâtiments construits tout spécialement à Boston, Houston et Vancouver, tandis que d’autres sont en construction sur le territoire des États-Unis.

Le chiffre d’affaires de la division Organisation de voyages de dnata s’est inscrit en hausse de 9%, à 3,7 milliards AED (1 milliard USD). La valeur commerciale sous-jacente des prestations de voyage vendues a augmenté de 2%, pour atteindre 11,5 milliards AED (3,1 milliards USD).

Cette progression reflète la capacité de dnata à pénétrer et à développer de nouveaux segments de clientèle, ce qui lui permet de compenser en partie le ralentissement de la demande de déplacements loisirs et affaires sur ses deux principaux marchés, le Royaume-Uni et les Émirats arabes unis.

En 2018-19, dnata a fait son entrée en Allemagne et développé son réseau de distribution en Europe avec l’acquisition de Tropo, un tour opérateur dont les produits sont commercialisés par des voyagistes en ligne et par des agences de voyage indépendantes. La société a également pris une participation majoritaire dans BD4travel (Big Data for Travel), une société primée pour ses solutions informatiques à base d’intelligence artificielle appliquées au secteur des voyages.

dnata a également considérablement développé ses activités de service client avec l’ouverture d’un deuxième site à Clark, aux Philippines, et l’acquisition d’installations à Belgrade, ce qui lui permet de totaliser 14 implantations en tout, aux Émirats arabes unis, en Serbie, aux Philippines, en Inde et au Royaume-Uni. En augmentant ainsi ses capacités et ses compétences, dnata a pu enrichir ses prestations auprès de clients clés, illustrée notamment par la signature d’un contrat de cinq ans pour la gestion des centres d’appels d’Etihad Airways partout dans le monde.

Le rapport annuel 2018-19 complet du Groupe Emirates – qui regroupe Emirates, dnata et leurs filiales – est disponible à l’adresse www.theemiratesgroup.com/annualreport.

Les valeurs en USD sont converties au taux de change de 3,67 AED pour un dollar, sur la base des chiffres complets en AED non arrondis.

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