Le Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) de l’OPEP+, réuni le [date], a confirmé la poursuite de la politique actuelle de production, selon des sources proches du dossier. Cette décision, prise dans un contexte de volatilité des prix du pétrole, témoigne de la volonté des pays membres de préserver l’équilibre du marché.
L’absence de surprise lors de cette réunion s’explique par la récente stabilité des prix, malgré une légère hausse observée en début de semaine. En effet, si les cours ont brièvement chuté sous les 70 dollars le baril en septembre, les craintes liées à une possible escalade des tensions au Moyen-Orient ont depuis rehaussé les cotations.
Au cœur des discussions du JMMC figurait la question de la conformité des pays membres à leurs engagements de réduction de production. L’accord conclu fin 2022 prévoit une baisse totale de 5,86 millions de barils par jour, soit environ 5,7% de la demande mondiale. L’objectif est de soutenir les prix et d’assurer un approvisionnement stable sur le marché.
L’Irak et le Kazakhstan, en particulier, sont sous le feu des projecteurs. Ces deux pays ont promis de mettre en œuvre des réductions compensatoires afin de rattraper leur surproduction passée. La réussite de ces mesures est cruciale pour autoriser une augmentation progressive de la production à partir de décembre, comme prévu initialement.
Les analystes estiment que la conformité de ces pays sera déterminante pour les prochaines décisions de l’OPEP+. En cas de non-respect de leurs engagements, l’Arabie Saoudite et d’autres pays pourraient être tentés d’accélérer le processus de relâchement des quotas de production.
Helima Croft de RBC Capital met en garde contre ce risque: « S’ils ne respectent pas leurs engagements, nous pouvons envisager une extinction plus rapide des réductions volontaires ».
En conclusion, la réunion du JMMC a confirmé la stratégie de l’OPEP+ visant à maintenir un équilibre délicat sur le marché pétrolier. La conformité des pays membres à leurs engagements sera un facteur clé pour déterminer l’évolution future de la politique de production.