L’Opep+ va probablement s’en tenir à sa stratégie d’augmentation limitée de sa production de pétrole ce mercredi, a-t-on appris de sources proches du groupe de pays producteurs, en dépit des pressions exercées par de grands consommateurs en faveur d’une offre accrue après l’envolée des cours.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés, emmenés par la Russie, qui produisent au total plus de 40% du brut consommé dans le monde, s’en tiennent pour l’instant à un relèvement de leurs pompages de 400.000 barils par jour (bpj) chaque mois et attribuent la hausse du prix du baril à l’insuffisance des investissements des pays consommateurs dans les énergies fossiles.
Mais certains pays de l’Opep peinent à tenir leurs objectifs de production.
Trois sources au sein de l’Opep+ ont déclaré mercredi à Reuters que la hausse de 400.000 bpj de la production prévue pour mars ne serait pas remise en cause lors de la réunion du groupe en ligne prévue à 13h00 GMT.
« Pas plus de 400.000 bpj », a dit l’une de ces personnes en réponse à une question sur la possibilité d’un relèvement de l’objectif.
Le baril de Brent se traitait à un peu plus de 89 dollars mercredi après avoir inscrit la semaine dernière un plus haut de sept ans à 91,70 dollars.
Un rapport préparé en vue de la réunion que Reuters a pu consulter maintient la prévision de croissance de la demande pétrolière mondiale pour 2022 à 4,2 millions de bpj et estime que la demande devrait retrouver au second semestre son niveau d’avant la pandémie, soit un peu plus de 100 millions de bpj.