L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) ont décidé jeudi de s’en tenir à leur politique d’une augmentation mensuelle de la production de 400.000 barils par jour malgré la menace posée par le variant Omicron du coronavirus sur la demande mondiale de brut.
Sur le marché, le Brent recule de 0,84% à 68,34 dollars le baril tandis que le brut léger américain fléchit de 0,92% à 64,92 dollars vers 15h00 GMT.
Les prix du pétrole ont reflué de plus de 10 dollars depuis jeudi dernier en réaction à l’annonce de la découverte du variant Omicron en Afrique du Sud.
Réunie jeudi, l’Opep+ a cependant choisi le statu quo en décidant d’accroître sa production au rythme mensuel que le cartel s’est fixé depuis août.
Les craintes liées au variant Omicron se sont accentuées après la détection mercredi du premier cas de contamination par cette souche aux Etats-Unis.
David Turk, le vice-secrétaire américain à l’Energie, a déclaré que l’administration du président Joe Biden pourrait ajuster le calendrier du déblocage des réserves stratégiques de pétrole du pays si les prix chutent considérablement.
Les données hebdomadaires de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) sur les stocks de brut aux Etats-Unis montrent par ailleurs qu’ils ont diminué moins que prévu la semaine dernière.