La Bourse de New York a fini en nette baisse mardi alors que des données sur la confiance du consommateur américain ont amenuisé l’optimisme des investisseurs et alimenté les craintes que les mesures de la Réserve fédérale (Fed) face à l’inflation pousse l’économie en récession, en amont de la saison des résultats.
L’indice Dow Jones a cédé 1,56%, ou 491,27 points, à 30.946,99 points.
Le S&P-500, plus large, a perdu 78,56 points, soit 2,01%, à 3.821,55 points.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 343,01 points (2,98%) à 11.181,54 points.
Le Nasdaq a connu le plus fort recul de la séance, plombé par les géants technologiques Amazon, Microsoft et Apple.
A l’approche de la fin du mois et de la fin du deuxième trimestre, le S&P-500 s’orient vers son plus important pourcentage de baisse au premier semestre depuis 1970.
Les trois principaux indices de Wall Street devraient connaître pour la première fois depuis 2015 deux trimestres consécutifs de baisse.
« C’est un début d’année vraiment mauvais, et 1970 constitue une analogie assez bonne de notre situation actuelle, avec la guerre et l’inflation », a commenté Peter Tuz, président de Chase Investment Counsel, à Charlottesville en Virginie.
« Les marchés se tenaient bien aujourd’hui jusqu’à la publication des données sur la confiance du consommateur », a-t-il ajouté. « Ils ont commencé immédiatement à vendre ».
Une enquête mensuelle publiée dans la journée montre que la confiance du consommateur américain a chuté à un plus bas depuis février 2021, tandis que les anticipations à court-terme ont atteint leur niveau le plus pessimiste depuis près de dix ans.
Dix des onze secteurs majeurs du S&P-500 ont terminé dans le rouge, seul l’énergie ayant progressé, profitant de la hausse des prix du brut.
Côté valeurs, Nike a reculé de 7,0% après avoir fait état d’une prévision de bénéfice inférieure aux attentes.