Les indices boursiers Dow Jones et Standard & Poors-500 ont terminé en hausse légère vendredi à la Bourse de New York, où l’annonce d’une accélération des ventes au détail aux Etats-Unis et un regain de l’espoir de voir le développement d’un vaccin contre le COVID-19 aboutir prochainement ont porté les investisseurs.
Le Nasdaq finit en revanche sur un léger recul.
A la cloche, le Dow Jones gagne 0,39%, prenant 110,01 points à 28.604,21.
Le S&P-500, plus large, prend 0,58 point, soit 0,02%, à 3.483,92 points.
Le Nasdaq Composite recule de son côté de 42,32 points à 11.671,44 points, soit 0,36%.
A l’ouverture, le Dow Jones gagnait 0,44%, le Standard & Poor’s 500 0,35% et le Nasdaq Composite 0,49%.
La tendance s’est amplifié en cours de séance et à la fermeture des places européennes, le Dow Jones s’adjugeait 0,91%, le Standard & Poor’s 500 0,57% et le Nasdaq Composite 0,24%.
En exprimant son espoir de pouvoir déposer en novembre une demande d’homologation du vaccin contre le coronavirus qu’il développe avec l’allemand BioNTech, Pfizer a grandement contribué à l’optimisme des investisseurs.
L’action du géant de la pharmacie Pfizer termine sur un gain de 3,83%.
“Le consensus général, c’est que les choses iront mieux l’année prochaine”, note Rick Meckler, de Cherry Lane Investments dans le New Jersey. “On ne sait pas trop sur quel pied danser mais on est assez optimiste.”
L’autre nouvelle encourageante du jour est macroéconomique avec la hausse de 1,9% des ventes au détail en septembre aux Etats-Unis, une accélération bien plus marquée qu’attendu et de bon augure pour les chiffres de la croissance du troisième trimestre.
En revanche, le pétrole a peiné, les marchés s’inquiétant des conséquences sur la consommation aux Etats-Unis mais aussi en Europe, où la deuxième vague épidémique est là, soit les deux premiers marchés mondiaux pour les hydrocarbures.
“Un bras de fer est engagé entre des risques bien repérés comme la pandémie, l’élection présidentielle aux Etats-Unis et le Brexit et, dans le même temps l’espoir que ces risques pourraient précisément être réglés dans quelques semaines ou quelques mois”, avance Emmanuel Cau, de Barclays.