La Bourse de New York a fini en baisse mercredi, pénalisée par les plus grosses capitalisations et le secteur de l’énergie, même si la publication d’indicateurs montrant une décélération du marché de l’emploi aux Etats-Unis a alimenté les espoirs d’une prochaine baisse des taux de la Réserve fédérale.
L’indice Dow Jones a cédé 0,19%, ou 70,13 points, à 36.054,43 points.
Le S&P-500, plus large, a perdu 17,84 points, soit 0,39%, à 4.549,34 points.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 83,2 points (-0,58%) à 14.146,71 points.
L’enquête ADP sur les créations d’emploi dans le privé, publiée mercredi, a montré que les créations d’emploi avaient été moins importantes que prévu en novembre.
Mardi, le rapport sur l’emploi « Jolts » (Job Openings and Labor Turnover Survey) avait déjà montré que le nombre des offres d’emploi avait chuté en octobre à son plus bas niveau depuis début 2021.
Ces deux indicateurs sont d’autant plus importants que les investisseurs demeurent prudents avant la publication vendredi du rapport mensuel sur l’emploi du département du Travail. Les séries de données publiées mardi et mercredi font espérer que le rapport ne surprendra pas à la hausse.
Les tensions sur le marché du travail demeurent l’un des principaux contributeurs à l’inflation outre-Atlantique et un ralentissement encourage les investisseurs à parier que la Réserve fédérale en a terminé avec les hausses de taux.
« Pour l’instant, c’est cohérent avec la trajectoire globale de ralentissement de la croissance de l’emploi, et jusqu’à présent, cela ne pose pas de problème car l’économie continue de tourner », a déclaré Bill Merz, responsable de la recherche sur les marchés de capitaux chez US Bank Wealth Management à Minneapolis.
« Ce qui serait préoccupant, c’est si cette tendance devait persister trop longtemps et générait d’importantes pertes d’emplois. »
La baisse des valeurs énergétiques a pesé sur les principaux indices, les prix du pétrole ayant chuté de 4% alors qu’une augmentation plus importante que prévu des stocks d’essence aux États-Unis a exacerbé les inquiétudes concernant la demande de pétrole.
Microsoft (-0,99%), Amazon (-1,60%) et Nvidia (-2,28%) ont également perdu du terrain.