La Bourse de New York a fini en ordre dispersé vendredi, alors que les investisseurs surveillaient les valeurs de la distribution en ce « Black Friday ».
L’indice Dow Jones a gagné 0,45%, ou 152,97 points, à 34.347,03 points.
Le S&P-500, plus large, a perdu 1,14 points, soit 0,03% à 4.026,12 points.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 58,96 points (-0,52%) à 11.226,36 points.
Fermée jeudi pour la fête de Thanksgiving, Wall Street clôturait plus tôt ce vendredi, et les investisseurs ont porté leur attention sur les valeurs de la distribution, attendant de voir si l’inflation et le ralentissement économique pèseraient sur le « Black Friday ».
Les consommateurs étaient attendus en nombre pour profiter des promotions, mais la météo peu clémente semblait avoir un peu découragé les acheteurs en début de journée.
Le secteur de la distribution sert à présent de baromètre de la confiance des consommateurs dans un contexte d’inflation galopante. L’indice S&P 500 du commerce de détail accuse depuis le début de l’année une baisse d’un peu plus de 30%.
Les revendeurs comme Target, Macy’s and Best Buy ont terminé en ordre dispersé tandis que l’indice de la consommation discrétionnaire était en légère hausse.
« Les échanges sont faibles aujourd’hui, la plupart des gens restant chez eux. Je ne prends jamais en compte le vendredi qui suit Thanksgiving », a déclaré Ed Cofrancesco, président de International Assets Advisory.
Les investisseurs continueront de surveiller les ventes au détail la semaine prochaine, ils observeront également avec attention les effets de la résurgence de l’épidémie de coronavirus en Chine et les prochaines décisions de la Réserve fédérale américaine, a-t-il ajouté.
Le Nasdaq a été pénalisé par la mauvaise performance d’Apple, qui a cédé 1,95% en raison des informations selon lesquelles la production d’iPhone dans l’usine Foxconn de Zhengzhou, en Chine, pourrait chuter d’au moins 30% en novembre.
Activision Blizzard a également terminé en repli (-4,07%) après que le site d’informations Politico a rapporté que la Federal Trade Commission (FTC) était susceptible de bloquer son rachat par Microsoft.