Le gouvernement chinois a dévoilé mardi de nouvelles mesures visant à enrayer le ralentissement des investissements étrangers, notamment en élargissant l’accès à son marché et en assouplissant certaines règlementations.
Depuis l’abandon par Pékin de ses politiques ultra-strictes de lutte contre le COVID-19 à la fin de l’année 2022, une certaine méfiance s’est installée parmi les entreprises étrangères vis-à-vis de l’environnement commercial, des perspectives de redressement économique et du climat politique chinois.
Dans un plan d’action, le Conseil d’État, dirigé par le Premier ministre Li Qiang, a déclaré qu’il réduirait la liste des secteurs dans lesquels les activités des investisseurs étrangers sont restreintes ou interdites, l’objectif étant d’attirer les entreprises étrangères en lançant des projets pilotes axés sur la science et l’innovation technologique.
La Chine élargira également l’accès des institutions financières étrangères aux secteurs de la banque et de l’assurance et augmentera la portée de leur participation au marché obligataire national, selon le plan détaillé publié par l’agence de presse officielle Xinhua.
« Les investissements étrangers constituent une force importante pour participer à la modernisation de la Chine et promouvoir la prospérité et le développement communs de l’économie chinoise et de l’économie mondiale », indique le gouvernement dans le plan.
Les investissements étrangers ont diminué de 11,7% en janvier par rapport à l’année précédente pour atteindre 112,71 milliards de yuans (14,42 milliards d’euros), selon les dernières données chinoises.
En 2023, les investissements directs étrangers en Chine ont reculé de 8% en glissement annuel.