Les prix du pétrole ont bondi jeudi, certains pays asiatiques commençant à acheter du pétrole brut, ce qui a entraîné une légère augmentation de la demande mondiale de pétrole.
Le prix du baril de Brent, le brut européen de référence internationale, a progressé de 9,6% en début de journée, à 22,22 dollars américains le baril, jeudi matin, après avoir clôturé mercredi soir à 20,27 dollars le baril; ce prix s’établissait à 22,45 dollars jeudi soir.
L’indice de référence américain West Texas Intermediate (WTI) s’échangeait à 17,90 dollars le baril, jeudi soir, avec une augmentation de plus de 32% après avoir clôturé la journée de mercredi à 13,78 dollars le baril.
Certaines raffineries en Chine, en Inde, au Japon et en Corée du Sud ont commencé à acheter du pétrole brut pour profiter des prix bas, ce qui a à son tour ravivé la demande de pétrole en Asie et provoqué une relative augmentation des prix.
Cependant, les capacités de stockage du pétrole brut aux États-Unis ayant atteint leurs limites, les prix demeurent très bas par rapport à la normale.
Les stocks de pétrole brut commercial aux États-Unis ont augmenté de 15 millions de barils, ou 3%, pour atteindre 518,6 millions de barils pour la semaine se terminant le 17 avril, selon les données publiées mercredi par l’Energy Information Administration (Administration étasunienne d’Information sur l’Énergie, EIA).
Les données de l’EIA ont également montré une baisse de la production aux États-Unis, le plus grand producteur mondial de pétrole brut, ce qui pourrait atténuer une partie de la surabondance croissante de l’offre dans le pays.
Aux États-Unis, la production de pétrole brut a diminué de 110 000 barils par jour pour s’établir à environ 12,2 millions de barils par jour (b/j) pour la semaine se terminant le 17 avril, ce qui est nettement inférieur au record de 13,1 millions de b/j enregistré pour la semaine se terminant le 28 février.
La production nationale de pétrole brut devrait atteindre en moyenne 11,8 millions de barils par jour en 2020, selon le rapport du mois d’avril, sur les perspectives énergétiques à court terme de l’EIA.