Le géant du luxe LVMH et le joaillier américain Tiffany vont se donner trois mois supplémentaires pour mener à bien leur projet de rapprochement, la transaction ne s’étant pas clôturée à la date du 24 août fixée dans les termes de l’accord, a-t-on appris d’une source au fait des discussions.
LVMH, propriétaire de Louis Vuitton, a conclu en novembre un accord pour racheter l’emblématique joaillier américain pour 16,2 milliards de dollars (13,7 milliards d’euros), la plus importante acquisition de son histoire.
Les deux groupes ont fixé au 24 août la première date butoir pour conclure l’opération mais avec la possibilité pour l’une des parties de repousser cette échéance jusqu’au 24 novembre au plus tard, d’après un document transmis par Tiffany au gendarme boursier américain (Securities and Exchange Commission, “SEC”) un peu plus tôt dans l’année.
Tiffany a recours à cette option, prolongeant les discussions jusqu’à trois mois supplémentaires, selon la source.
Un porte-parole de LVMH n’a pas souhaité faire de commentaire. Tiffany n’était pas joignable dans l’immédiat.
Le projet de rachat n’a pas encore reçu toutes les autorisations nécessaires, en particulier de la part de l’Union européenne.
Depuis l’annonce de l’accord, LVMH s’est interrogé sur l’opportunité de le renégocier, au vu notamment de l’impact de l’épidémie de coronavirus sur l’activité de Tiffany, ont dit des personnes au fait du dossier à Reuters en juin.
Mais au final, LVMH a renoncé à renégocier le prix d’acquisition.