L’Opep a confirmé mardi s’attendre à une croissance soutenue de la demande mondiale de pétrole cette année et l’an prochain en évoquant des signes suggérant que les grandes économies se portent mieux qu’attendu en dépit d’un contexte défavorable.
La demande de brut devrait augmenter de 3,1 millions de barils par jour (bpj) en 2022 et de 2,7 millions de bpj en 2023, précise l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, des chiffres inchangés par rapport à ceux du mois dernier.
La consommation de pétrole a rebondi l’an dernier avec la fin de la plupart des mesures de confinement mais la hausse des cours et la résurgence de la pandémie de COVID-19 en Chine ont conduit à une révision à la baisse des prévisions 2022.
L’Opep avait expliqué le mois dernier que cet abaissement correspondait à un simple report à 2023 du stade auquel la consommation finira par dépasser son niveau de 2019.
« La demande pétrolière en 2023 devrait être soutenue par les performances économiques encore solides dans les grands pays consommateurs, ainsi que par de possibles améliorations des restrictions liées au COVID-19 et une diminution des incertitudes géopolitiques », explique-t-elle dans son rapport publié mardi.
La consommation mondiale de brut devrait atteindre en moyenne 102,73 millions de bpj en moyenne en 2023, estime-t-elle.
« Si les Etats-Unis et la Chine en particulier ont été confrontés à des difficultés au premier semestre 2022, leur économies vont probablement se reprendre au second semestre », explique le rapport, qui évoque aussi une « vigueur inattendue » de l’économie de la zone euro au premier semestre.
Le rapport montre aussi que la production de l’Opep a augmenté de 618.000 bpj en août, à 29,65 millions de bpj.