L’Arabie saoudite envisage de nouvelles réductions de la production de pétrole, sur la base du volontariat, dans le cadre d’un accord plus large au sein de l’Opep et de ses alliés, ont déclaré des sources à Reuters, alors que l’organisation fait face à une baisse des cours du pétrole et une offre potentiellement excédentaire.
L’Opep+, qui regroupe l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés emmenés par la Russie, produit environ 40% du brut mondial. L’organisation et ses alliés sont parvenus à un accord sur sa politique de production après sept heures de discussions, ont déclaré les sources.
Selon deux sources au sein de l’Opep+, l’organisation est susceptible de laisser inchangée sa politique en matière de production pour cette année mais procéder à de nouvelles baisses des extractions en 2024 si un accord est trouvé sur de nouvelles bases de production pour les membres. On ignore pour le moment quand l’Arabie saoudite entamera de nouvelles coupes dans sa production. Le volume de baisse des extractions de Ryad ou de l’Opep+ dans son ensemble n’est également pas connu.
Lors de la réunion de dimanche, les membres les plus influents de l’Opep et les plus importants producteurs du Golfe, emmenés par Ryad, ont tenté de persuader les pays africains comme le Nigeria et l’Angola, dont la production est faible, d’avoir des objectifs plus réalistes, ont déclaré les sources.
Le Nigeria et l’Angola ont longtemps été incapables d’atteindre leurs objectifs de production mais se sont opposés à la fixation de niveaux de référence plus bas que ceux actuels, car de nouveaux objectifs pourraient les obliger à effectuer de véritables coupes dans leurs extractions.
En revanche, les Emirats arabes unis ont exigé une base de référence plus élevée, leur capacité de production s’étant accrue. Cela pourrait toutefois se traduire par une baisse de leur quota au niveau global.