TotalEnergies a annoncé la signature d’un protocole d’accord en vue de l’extension d’un terminal de production et d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) aux Etats-Unis.
En pleine flambée des prix de l’énergie, TotalEnergies vient de signer un protocole d’accord lundi 11 avril, visant à augmenter les importations des Etats-Unis vers l’Europe. Ce protocole prévoit l’extension d’un terminal de production et d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) aux Etats-Unis. Il a été signé avec trois partenaires et détenteurs de l’infrastructure : Sempra Infrastructure, Mitsui & Co. Ltd. et Japan LNG Investment – une société détenue conjointement par Mitsubishi Corporation et Nippon Yusen Kabushiki Kaisha (NYK).
Ajout d’un quatrième train
Ce projet prévoit la construction sur le terminal de Cameron LNG, en Louisiane, d’un quatrième train d’une capacité de production maximale de GNL de 6,75 millions de tonnes par an et une augmentation de 5% des trois trains déjà en exploitation. Ces trois trains ont une capacité de 13,5 millions de tonnes par an. « Le projet comprendra également des améliorations de conception visant à réduire les émissions du site, en ayant notamment recours à des compresseurs alimentés par électricité », précise le groupe dans un communiqué.
L’accord prévoit également que TotalEnergies reprendra 16,6% de la production du quatrième train, et 25% de la production additionnelle des trains existants. Le groupe français, qui revendique le titre de premier exportateur de GNL américain, détient 16,6% de Cameron LNG aux côtés de Sempra Infrastructure (50,2%), Mitsui & Co. (16,6%) et Japan LNG Investment (16,6%), une coentreprise de Mitsubishi Corp. et Nippon Yusen Kabushiki Kaisha (NYK). « L’extension de Cameron LNG reste soumise à la signature d’accords définitifs, à l’obtention des autorisations nécessaires, et à la décision finale d’investissement des partenaires prévue en 2023 », précise le TotalEnergies.
Cette annonce intervient alors que TotalEnergies est pointé du doigt pour la poursuite de ses activités avec la Russie. En réaction, le groupe avait annoncé le 24 mars étudier la possibilité d’investir dans de nouveaux projets gaziers pour s’adapter à la perte de production en provenance de Russie, consécutive à la guerre en Ukraine. Plus tôt, le 22 mars, TotalEnergies avait également qu’il cesserait d’acheter du pétrole et des produits pétroliers russes d’ici à la fin de l’année 2022.