La Bourse de New York a fini en baisse mercredi après que la Réserve fédérale américaine (Fed) a maintenu ses taux d’intérêt quasi nuls et son programme d’achats de titres, tout en ne laissant entrevoir aucun signe indiquant une possible réduction de son soutien à l’économie.
L’indice Dow Jones a cédé 0,48%, ou 164,55 points, à 33.820,38 points.
Le S&P-500, plus large, a perdu 3,54 points, soit 0,08%, à 4.183,18 points.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 39,19 points (-0,28%) à 14.051,03 points.
En dépit de l’amélioration de l’économie, la Fed a gardé le cap qu’elle a engagé en décembre dernier, déclarant qu’elle devait constater « des progrès supplémentaires substantiels » vers ses objectifs de plein emploi et de retour durable de l’inflation à 2% avant de réduire ses achats de titres.
« La Fed a souligné qu’un grand nombre d’incertitudes demeuraient. Dans ce genre de contexte, avec une inflation transitoire, ils vont continuer à être pédale au plancher en matière de politique monétaire », a déclaré Kevin Flanagan, stratégiste en chef chez WisdomTree Funds.
S’il a peu évolué dans la foulée des annonces de la Fed, le S&P-500 a par la suite progressé à un record en séance lorsque le président de la banque centrale, Jerome Powell, a déclaré en conférence de presse que « l’heure n’est pas encore venue » de discuter d’une réduction des mesures de soutien.
Jerome Powell s’est exprimé quelques heures avant que le président américain Joe Biden prononce pour la première fois un discours lors d’une session conjointe du Congrès dans lequel il doit dévoiler un plan de 1.800 milliards de dollars en faveur des familles et de l’éducation.
Google a atteint un record après que sa maison mère, Alphabet, a fait état mardi soir d’un bénéfice record pour un deuxième trimestre consécutif et annoncé un rachat d’actions de 50 milliards de dollars.
Apple a affiché peu de mouvements alors que les investisseurs attendaient la publication après clôture de ses résultats trimestriels, de même que ceux de Facebook.
Malgré l’annonce mardi soir de ventes trimestrielles conformes aux attentes, Microsoft a vu son titre reculer et faire pression sur le Nasdaq du fait de la déception des investisseurs, qui espéraient un chiffre d’affaires supérieur aux attentes.
Amgen a décliné après avoir rapporté des ventes et revenus en baisse au premier trimestre, à cause des prix des médicaments et de la crise sanitaire, plombant le Dow Jones.
Boeing a cédé environ 3% suite à l’annonce par l’avionneur américain de pertes plus lourdes qu’attendu au premier trimestre et d’une interruption dans les livraisons des 737 MAX à cause d’une problème électrique.