La Bourse de New York a terminé en baisse vendredi pour clore une deuxième semaine consécutive de repli face à la crainte d’une invasion de l’Ukraine par la Russie, la prise de risque étant d’autant moins encouragée que Wall Street ne rouvrira que mardi.
L’indice Dow Jones a cédé 0,68%, ou 232,85 points, à 34.079,18 points.
Le S&P-500, plus large, a perdu 31,38 points, soit 0,72%, à 4.348,88 points.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 168,65 points (-1,23%) à 13.548,07 points.
Sur la semaine, le Dow a perdu 1,9%, le S&P-500 1,58% et le Nasdaq 1,76%.
Les tensions entre l’Occident et la Russie, que les Etats-Unis et leurs alliés menacent de graves sanctions en cas d’invasion de l’Ukraine, pèsent depuis plusieurs semaines sur les marchés, déjà fébriles à l’approche du resserrement monétaire attendu de la part de la Réserve fédérale américaine en mars.
Alors que le début de semaine avait laissé entrevoir une accalmie, les journées de jeudi et vendredi ont été marquées par une intensification des bombardements dans les régions de l’est de l’Ukraine tenues par des séparatistes pro-russes, faisant craindre une intervention de la Russie.
La prudence des investisseurs américains a été accentuée ce vendredi par la perspective d’un week-end de trois jours à Wall Street, lundi étant férié aux Etats-Unis pour le Presidents’ Day.
Dans ce contexte, les géants du numérique, valeurs de croissance, ont encore souffert avec des replis de 0,9% à 1,6% pour Apple, Microsoft, Amazon ou Alphabet.
Intel a chuté de 5,3%, le fabricant de semi-conducteurs ayant prédit une baisse de sa marge bénéficiaire cette année puis une stabilité pendant plusieurs années avant un rebond à partir de 2025 en raison de ses investissements.
Roku, spécialiste des lecteurs de « streaming », s’est pour sa part effondré de 22,3% en raison de la déception suscitée par son chiffre d’affaires trimestriel et ses prévisions.