La Bourse de New York, soutenue par les valeurs de croissance au premier rang desquels les géants du numérique, a fini vendredi en hausse, insuffisante toutefois pour empêcher un premier repli hebdomadaire après cinq semaines de progression l’ayant portée à des records.
L’indice Dow Jones a gagné 0,5%, ou 179,08 points, à 36.100,31 points.
Le S&P-500, plus large, a pris 33,58 points, soit 0,72%, à 4.682,85 points.
Le Nasdaq Composite a avancé pour sa part de 156,68 points (1%) à 15.860,96 points.
Sur l’ensemble de la semaine, marquée par un réveil des craintes inflationnistes après l’annonce d’une hausse supérieure aux attentes des prix à la consommation aux Etats-Unis en octobre, le Dow a perdu 0,63%, le S&P-500 0,31% et le Nasdaq 0,69%.
La double perspective d’une inflation persistante et d’un resserrement anticipé des politiques monétaires a notamment pesé mercredi et jeudi sur les valeurs technologiques, l’un des compartiments de la cote les plus sensibles à l’évolution des taux.
Les géants du numérique ont toutefois rebondi ce vendredi, en premier lieu Microsoft (1,29%) et Apple (1,43%), ce qui a donné le ton à la séance.
Rare exception, Tesla a rechuté de 2,83% après l’annonce de la vente par Elon Musk de 700 millions de dollars supplémentaires d’actions.
Johnson & Johnson a gagné 1,2%, le marché saluant la perspective d’une séparation de ses activités pharmaceutiques et de dispositifs médicaux de celles de produits grand public.
Les investisseurs ont globalement ignoré l’annonce d’une baisse inattendue du moral des ménages américains, mesuré par l’université du Michigan, en novembre.
De nouvelles indications sur l’évolution de la conjoncture aux Etats-Unis devraient venir la semaine prochaine des publications trimestrielles des géants de la distribution comme Walmart, qui bouclent généralement la saison des résultats.
Sur les 459 entreprises du S&P-500 ayant publié leurs résultats jusqu’à présent, 80% ont réalisé un bénéfice supérieur aux attentes, selon Refinitiv.