La Bourse de New York a ouvert en hausse mercredi à deux jours de Noël, Wall Street saluant la baisse des inscriptions hebdomadaires au chômage et ignorant la menace du président américain de ne pas signer un plan de relance.
Quelques minutes après l’ouverture, l’indice Dow Jones gagne 202,84 points, soit 0,68%, à 30.218,35 points et le Standard & Poor’s 500, plus large, progresse de 0,47% à 3.704,63 points.
Le Nasdaq Composite prenait 0,16% à 12.828,97 points à l’ouverture.
Les investisseurs aux Etats-Unis, comme en Europe, ne font pas grand cas de la dernière sortie de Donald Trump qui a jugé “honteux” le plan de soutien économique trouvé au Congrès, qualifiant les aides prévues aux particuliers de “ridiculement basses”.
“Le marché parie sur un accord budgétaire même si Donald Trump fait du tapage à ce sujet”, a déclaré Peter Garnry, chez Saxo Bank.
La publication avant l’ouverture des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis, meilleures que prévu, soutient la cote.
Le nombre des inscriptions hebdomadaires au chômage a diminué à 803.000, un chiffre qui reste élevé mais le consensus Reuters le donnait à 885.000 après 892.000 (révisé) la semaine précédente.
En revanche, les dépenses de consommation des ménages ont reculé plus que prévu en novembre, ce qui conforte le scénario d’un net ralentissement de l’économie au quatrième trimestre.
“Il y a ce décalage entre le court terme où les conditions économiques risquent de se détériorer et le long terme où les choses devraient s’améliorer sensiblement. Le plan de relance devrait contribuer à combler ce fossé”, note Chuck Lieberman, directeur des investissements chez Advisor Capital Management.
Aux valeurs, Pfizer gagne 1,88% après avoir annoncé qu’il allait fournir aux autorités américaines 100 millions de doses supplémentaires de son vaccin contre le COVID-19 d’ici à juillet prochain.