La Bourse de New York a inscrit des records dès l’ouverture lundi, saluant ainsi la ratification par Donald Trump d’un ensemble de mesures budgétaires de 2.300 milliards de dollars (1.880 milliards d’euros) qui écarte à la fois le risque d’un arrêt brutal de nombreuses prestations sociales et celui d’une fermeture des administrations fédérales.
Quelques minutes après le début des échanges, l’indice Dow Jones gagne 155,36 points, soit 0,51%, à 30.355,23, le Standard & Poor’s 500, plus large, progresse de 0,65% à 3.727,24 et le Nasdaq Composite prend 0,71% à 12.895,30.
Tous trois ont atteint de nouveaux plus hauts historiques dans les premiers échanges.
Les marchés saluent ainsi le revirement inattendu du président américain sortant qui, après avoir refusé de ratifier les textes budgétaires sur lesquels s’étaient entendus républicains et démocrates du Congrès, les a finalement paraphés dimanche soir.
Cette signature évite entre autres à plusieurs millions d’Américains d’être privés d’allocations chômage dès cette semaine et prolonge les aides à l’indemnisation du chômage partiel pour de nombreuses entreprises.
Parmi les sociétés concernées figurent en bonne place les compagnies aériennes, dont les cours sont en nette hausse: United Airlines gagne 1,99%, American Airlines 3,7% et Delta Air Lines 1,68%.
A la baisse, l’action cotée à Wall Street du géant chinois du commerce en ligne Alibaba cède 1,64% après l’ouverture par Pékin d’une enquête antitrust.