La Bourse de New York a fini en très nette baisse vendredi après la publication de résultats jugés médiocres par les investisseurs qui redoutent de surcroit les effets d’une inflation préoccupante qui pourrait inciter la Fed à durcir encore sa politique monétaire.
La baisse des indices new-yorkais s’est amplifiée tout au long de la séance et le Dow Jones a fini sur une baisse de 2,77%, ou 939,18 points, à 32.977,21 points.
Le S&P-500, plus large, a perdu 155,71 points, soit -3,63%, à 4.131,79 points.
Le Nasdaq Composite a plongé de son côté de 536,89 points (-4,17%) à 12.334,64 points.
Sur un mois, le Nasdaq a accusé son recul le plus net depuis 2008 tandis que le S&P a perdu 13,3% depuis le début de l’année, ce qui ne lui était pas arrivé depuis les quatre premiers mois de 1932.
L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) a augmenté de 0,9% en mars, la plus forte hausse depuis 2005, après avoir augmenté de 0,5% en février. Au cours des 12 mois écoulés jusqu’en mars, l’indice des prix PCE a augmenté de 6,6%. Il s’agit de la plus forte hausse annuelle depuis 1982 et elle fait suite à une augmentation de 6,3% en glissement annuel en février.
Aux valeurs, Amazon, a plongé de 14,05% après avoir fait état d’une perte et de prévisions jugées préoccupantes. Apple , a perdu 3,66%, là encore pour avoir fait part de ses doutes sur ses perspectives.
Sur le marché du pétrole, le WTI s’établissait à $104,35 (-0,94%) et le brent à $109,33 (+1,68%).
Le dollar évoluait en baisse de -0,41% face à un panier de devises quelques minutes après la clôture de Wall Street, tandis que l’euro s’établissait à 1,0545 dollar (+0,49%).
Sur le marché obligataire, le papier à dix ans [US10YT=RR] a pris 6,7 points de base pour s’établir à 2,9297%. Son homologue à cinq ans, a avancé de 7,6 points de base à 2,9583%.