Des sociétés luxembourgeoises veulent investir en Tunisie
Il y a des sociétés au Luxembourg qui sont intéressées par la Tunisie et veulent y investir notamment dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication, a déclaré, lundi, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec le chef du gouvernement, Habib Essid, au Palais du gouvernement à la Kasbah, Jean Asselborn a affirmé la volonté de son pays de renforcer les relations bilatérales avec la Tunisie dans plusieurs domaines, notamment économique et financier.
« Le Luxembourg, à l’instar de beaucoup de pays européens, est conscient de l’importance qu’il faut accorder à la Tunisie qui, depuis la révolution, cherche à consacrer les valeurs de la démocratie malgré les attaques terroristes dont elle a été victime », a-t-il dit.
Dans ce contexte, il a estimé que « l’Union Européenne doit non seulement respecter la Tunisie mais surtout l’aider dans son processus démocratique ».
Le ministre luxembourgeois a ajouté que son entretien avec le chef du gouvernement a porté sur la situation en Libye qu’il a qualifiée de « très complexe ». Il a formulé l’espoir de voir « le conseil présidentiel libyen » obtenir la légitimité « pour garantir une certaine stabilité et surtout une autorité permettant de faire prévaloir la sécurité en Libye et en Tunisie ».
Il a, en outre, mis l’accent sur l’importance d’avoir un interlocuteur direct en Libye pour discuter de la question des flux migratoires, rappelant que l’année dernière a enregistré le départ de centaines de personnes qui ont fui la Libye pour rejoindre l’Europe mettant ainsi leur vie en péril. Par ailleurs, Jean Asselborn s’est félicité de l’existence d’une volonté de relancer l’Union du Maghreb Arabe.
Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères et européennes Jean Asselborn effectue depuis dimanche une visite officielle de trois jours en Tunisie, à l’invitation de son homologue tunisien Khemaïes Jhinaoui.
D’après TAP