La société tunisienne de marchés de gros (SOTUMAG) a fixé un programme cohérent pour le développement du marché, comprenant un ensemble de projets d’un coût estimatif de 30 Millions de dinars (MD), qui sera exécuté sur cinq ans à partir de 2017.
Selon le Président directeur général (PDG) de la SOTUMAG Fathi Fadhli, ces projets portent sur la création de nouveaux pavillons de vente des produits d’épiceries, des fruits secs, des viandes blanches et des produits congelés relatifs aux produits de la pêche, aux mollusques et aux crustacés ainsi que les produits biologiques, les semences et les plantes.
Le programme présenté, lors de la communication financière de la SOTUMAG tenue, jeudi, à Tunis, comporte l’aménagement de superficies commerciales spécialisées dans la vente de gros, d’une salle d’exposition pour la publicité, d’une station de nettoyage des étals et les moyens les moyens d’emballage en plastique, de calibrage et de conditionnement.
Il s’agit également de construire une résidence de 20 appartements, une administration et un espace de transport des marchandises et un autre pour la préparation des jus des fruits, en vue d’exploiter la marchandise non vendue et périssable.
Le responsable a précisé que ces projets seront audités à travers une étude approfondie qui sera menée par un bureau d’études, avant la fin du mois d’octobre 2016.
Fadhli a précisé que deux hypothèses sont possibles pour le financement de ce programme, d’un coût dépassant le capital de la société. Cela aura lieu, a-t-il dit, soit à travers une augmentation du capital de la société d’une valeur de 30 MD (le coût du projet), soit par un autofinancement de 30%, assuré moyennant une augmentation du capital de la société ou par les fonds propres de la société et le reste (70% ) seront fournis grâce au lancement d’un emprunt obligataire ou bien un financement à travers des mécanismes de coopération.
Les recettes de la société compte tenu de celles des fonctionnements ont atteint jusqu’au 30 juin 2016, environ 5,7 MD contre 4,9 MD au cours de la même période de l’année précédente.
D’après le PDG, cette amélioration a été réalisée grâce à l’introduction de nouveaux services, notamment la généralisation de l’outil informatique dans la société qui a permis plus de transparence dans les transactions sur le marché, la mise en place d’un système de contrôle ayant minimisé les fraudes et un suivi continu au niveau de l’entrée et à la sortie.
Les charges de la société, au cours du premier semestre de 2016 ont atteint environ 4,2 MD contre 3,8 MD, jusqu’à la fin du mois de juin 2015.
Les recettes de la société devront atteindre 2,1 MD en 2017 contre 11,3MD prévus en 2016.