Un budget de 259,6 milliards Da a été alloué au secteur de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche dans le cadre du Projet de loi de finances (PLF 2020), a fait savoir, mercredi, le ministre du secteur, Chérif Omari.
Dans une déclaration devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) lors d’une réunion présidée par Tarek Dridi, M. Omari a indiqué qu’une enveloppe de 5,3 milliards DA a été affectée pour le budget équipement, soit 2% du budget total et 225,2 milliards DA, 87% du budget, pour le budget fonctionnement, outre une enveloppe de 29,2 milliards DA pour les fonds de l’Etat.
Secteur économie et social par excellence, le secteur de l’Agriculture contribue à hauteur de plus de 12% dans le produit intérieur brut (PIB) et assure plus de 2 millions postes d’emploi permanents, a rappelé le ministre, précisant que son secteur employait en outre un nombre important de jeunes chômeurs diplômés des instituts de formation professionnelle et contribue à la création de micro entreprises dans le cadre de l’appui aux entreprises agricoles.
Le PLF 2020 prévoit des textes qui s’inscrivent dans le cadre de la mise en oeuvre des décisions relatives à la rationalisation des dépenses publiques et la réduction du déficit dans la balance des paiements, a ajouté le ministre, assurant que l’application de ces décision ne se fera pas au détriment du « caractère social de l’Etat et sans toucher aux secteurs prioritaires ».
L’Etat poursuivra sa politique de soutien en faveur des différentes franges sociales afin de protéger sa capacité de production tout en préservant le niveau de croissance économique et les postes d’emploi.
Soulignant que le texte intervient dans une conjoncture marquée par de grands défis qui attendent le pays en matière de gestion rationnelle des ressources disponibles, le ministre a affirmé que le PLF 2020 a pour objectif d’améliorer le climat des affaires, encourager l’investissement notamment dans les régions Sud du pays et réaliser de la sécurité alimentaire.
La production agricole couvre actuellement « quasi totalement » les besoins alimentaires de la population, a conclu le ministre.